Ceci est un communiqué de la force Barkhane informant que depuis le Sommet de Pau, ses actions menées aux côtés des armées partenaires ont permis de « réduire substantiellement les capacités de nuisances des GAT (Groupes armés terroristes) dans la zone des trois frontières » dans le Sahel.
La force Barkhane poursuit et poursuivra son effort dans la région du Liptako-Gourma en concentrant encore son action dans la lutte contre les groupes armés terroristes dans la région dite « des trois frontières ».
Suite du sommet de Pau
Depuis le sommet de Pau du 13 janvier dernier, l’action déterminée et continue de la force Barkhane aux côtés des armées partenaires a permis de réduire substantiellement les capacités de nuisances des GAT dans la zone des trois frontières. Ainsi, il n’y a pas eu une semaine sans une unité sur le terrain. La nomadisation de l’unité Altor pendant deux mois dans le Liptako, et la présence constante depuis plusieurs mois des GTD « Centurion » et « Dragon » en est une parfaite illustration.
Par ailleurs, le Sommet de Pau a également permis de densifier et de dynamiser la coordination avec les autres acteurs tels que la MINUSMA et l’EUTM/Mali. La concentration et la continuité des efforts entre Barkhane et les forces partenaires ont permis de transformer les victoires tactiques en succès global, mais aussi de déstructurer l’EIGS dans la région des trois frontières.
En effet, ces six derniers mois ont été ceux d’une participation et d’une coordination inédite (avec, par exemple, près de 5000 militaires déployés pendant un mois sur le terrain, durant l’opération Monclar). Ces opérations de ratissage sans précédents permettent de traquer les GAT partout où ils tentent de se réfugier, et d’instaurer petit à petit les conditions du retour des autorités administratives, et donc de l’Etat de droit, dans cette région frontalière.
Le Sommet de Nouakchott, fin juin, permettra de faire le bilan de l’action de la France et des pays du G5 Sahel depuis l’impulsion donnée à Pau.
Les FAMa se réimplantent à Labbézanga avec l’appui de la force Barkhane
Sept mois après avoir quitté Labbézanga, les forces armées maliennes (FAMa) et les autorités administratives du pays sont en passe de se réimplanter dans cette commune à la frontière du Niger avec l’appui de la force Barkhane. Cette dernière y construit en effet un camp pour permettre l’installation d’une garnison de plusieurs centaines de militaires maliens. Le fort a pour ambition de servir de modèle pour les futures implantations des FAMa dans les régions du Gourma et du Liptako.
Dans une logique d’approche globale, la force Barkhane a par ailleurs recruté des ouvriers locaux et a ainsi contribué à la relance de l’activité économique dans la commune. Celle-ci sera en outre pérennisée par l’installation prochaine des soldats maliens, lesquels participeront au contrôle du secteur de Labbézanga.