Accueil A la une Elections locales au Niger: le pari difficile tenu

Elections locales au Niger: le pari difficile tenu

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Le président Mahamadou Issoufou (Ph. d'archives)

En attendant le plat de résistance que constituent les élections présidentielle et législatives couplées, les Nigériens sont passés par la case des locales et régionales qui se déroulent ce dimanche 13 décembre sur toute l’étendue du territoire national. Le premier citoyen du Niger a montré la voie des urnes, ouverte par la Commission électorale nationale indépendante. Mahamadou Issoufou a accompli son devoir, autour de 10h15. C’était à l’hôtel de ville de Niamey qui abritait le centre de vote 00 de l’arrondissement 1. «C’était un pari difficile mais que la Céni a tenu», a affirmé le chef de l’Etat qui, après avoir glissé son bulletin dans l’urne, a invité les Nigériens «à sortir massivement pour exercer leur droit de vote».

Le président Mahamadou Issoufou a appelé ses concitoyens à voter massivement

En félicitant au passage, tous les partis politiques qui ont mené une campagne apaisée à maintenir le cap pour la suite du processus que vont clore les élections présidentielle et législatives couplées du 27 décembre, le président du Niger a lancé un appal à l’endroit de la Céni et de toutes les institutions en charge des élections, afin que celles-ci reflètent «la transparence et la sincérité».

Mohamed Bazoum accomplissant son devoir citoyen

Dans les pas du président de la république, le leader du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), Mohamed Bazoum, a également joui de son droit de vote au bureau de vote 00 de l’arrondissement 1. Occasion pour le candidat à la prochaine élection présidentielle de féliciter la Céni, et de se réjouir du fait que pour l’essentiel, «les choses se passent bien».

En attendant les résultats de ces élections qui doivent aboutir au renouvellement des conseils municipaux et régionaux, le constat est que le processus démocratique s’enracine au Niger, avec en point de mire, le passage de témoin, d’un président démocratiquement élu, à un autre président démocratiquement élu. Une première fois dans ce pays habitué aux coups d’Etat. Mieux, alors que la fièvre du troisième mandat s’est emparée de certains chefs de l’Etat de la sous-région, notamment, l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara et le Guinéen, Alpha Condé, pour ne pas les nommer.

Par M.Y, à Niamey