Le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS-Tarayya), Mohamed Bazoum, en course pour le palais présidentiel, crédité de plus de 39% des suffrages exprimés, selon les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 27 décembre 2020, a fait de la solidarité avec les populations en détresse, son étoile du berger. Dans son programme de campagne, il développe, de long en large, cette dynamique d‘assurer aux Nigériens et Nigériennes, un mieux-être socio-économique. «(…)Réaliser votre rêve de voir notre pays aller de l’avant, en assurant une alimentation suffisante aux couches les plus vulnérables de notre société, en garantissant à notre jeunesse, une meilleure éducation et de nombreux emplois, en vous assurant à tous, plus d’eau potable, de meilleurs services de santé, un cadre de vie confortable dans un environnement politique et social, tranquille et apaisé». Parole de Mohamed Bazoum!
Mais, ce matin du 6 janvier, lorsqu’il était aux côtés des populations de Mangaize, encore sous le choc d’attaques terroristes qui ont endeuillé, récemment le Niger, Mohamed Bazoum n’était plus dans les discours. Il avait plutôt les mots contre les maux de ces familles dont des proches ont été lâchement assassinés, par des terroristes qui écument, sans répit, le Niger et ses voisins du Nigéria, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad. A Diffa déjà, tout comme à Tillabéry et dans toutes ces régions du Niger, constamment endeuillées par ces hommes sans foi ni loi, l’ancien ministre de l’Intérieur, avait affirmé son choix de continuer le combat contre les forces du mal, en faisant de la lutte contre l’insécurité, une priorité sur laquelle il ne transige pas.
«Nous devons ramener la tranquillité et la paix dans notre pays», a encore redit Mohamed Bazoum, lorsqu’il nous expliquait, grâce à la magie du téléphone, sa détermination de faire du Niger, «un havre de paix où les uns et les autres vaqueront, en toute quiétude, à leurs activités».
C’est la voix encore nouée par la tristesse, que le président du PNDS-Tarayya a déploré, ces raids de «bandits contre des populations paisibles», dont ces millions de déplacés dans le Sahel, du fait du terrorisme. «Notre solidarité envers les victimes du terrorisme et de tout autre fléau n’est pas à négocier», a ajouté Mohamed Bazoum, qui n’a pas manqué de féliciter les éléments des Forces de défense et de sécurité nigériennes, qu’il a qualifiés de «véritables héros», dont «le courage, l’engagement et le professionnalisme font des miracles, malgré l’asymétrie de la guerre qui leur est imposée par l’ennemi».
Par Wakat Séra