Au Burkina Faso l’avortement est une pratique punie par la loi. Malgré cette interdiction, selon l’annuaire statistique 2017, il ressort qu’en 2017, « 40 988 avortements ont été enregistrés et plus de 34 000 en 2018 ». Beaucoup sont les filles qui s’adonnent à l’avortement de type clandestin. C’est le cas de Aïssata, nom d’emprunt, tombée enceinte à la suite d’un viol et qui s’est adonnée à cette pratique. Suivez son témoignage dans cet article.
Burkina: viol et avortement clandestin, les cauchemars d’Aïssata, la fille du non-loti
Comme Aïssata, elles sont nombreuses à ne pas savoir qu’au Burkina Faso, l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) est autorisée dans certaines circonstances, comme en cas de viol, d’inceste ou de malformation grave du fœtus. Dans cet entretien, Dr François Xavier Kaboré en dit plus.
Ces interruptions volontaires de grossesses pouvaient être évitées si la pratique de la planification familiale était systématique chez les hommes et chez les femmes. Au Burkina Faso, un tiers des grossesses contractées ne sont pas planifiées et une grossesse sur dix se termine par un avortement, selon un outil de plaidoyer développé conjointement par la Population Reference Bureau et le groupe de travail de SAFE ENGAGE.
Réduction des grossesses non désirées : la contraception, le moyen le plus efficace !