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Burkina: des réflexions engagées sur les réponses aux risques sécuritaires

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Le Premier ministre, Marie Christophe Joseph Dabiré lors de la 1re Session ordinaire 2021 du Conseil d'Orientation et du Suivi

La première session ordinaire de l’année 2021 du Conseil d’orientation et de suivi (COS) du Mécanisme national d’Alerte précoce et de Réponses aux Risques sécuritaires du Burkina Faso (CN-CMAPR) s’est tenue, le jeudi 10 juin 2021, à Ouagadougou. Présidée par le Premier ministre M.C. Joseph Dabiré, cette première session ordinaire a porté sur trois principaux points à savoir : Comprendre le système d’alerte précoce sur la sécurité humaine ; examiner le bilan des activités de l’année 2020 du CN-CMAPR, et leurs perspectives ; et présenter les résultats de l’étude sécuritaire menée dans la région de l’Est.

Au sortir de cette première session ordinaire 2021, le ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré, devant la presse a fait savoir que la session a vu l’examen du bilan des activités de l’année 2020 ; l’adoption du programme d’activités de l’année 2021 ; et une prise de recommandations relatives à la paix, à la sécurité, et à l’ensemble des événements sécuritaires qui ont lieu dans pays et ailleurs.

Revenant en détails sur les différents points abordés au cours de cette session, le Secrétaire permanent du CN-CMAPR, Dieudonné Ouattara, a souligné que pour une compréhension sur le Mécanisme d’alerte précoce, son but ; ses objectifs ; ainsi que les activités dudit mécanisme ont été exposés au cours de la session.

             Bilan des activités de l’année 2020

S’agissant de l’examen du bilan des activités de l’année 2020 et les perspectives, à en croire le Secrétaire, Dieudonné Ouattara, l’année 2020 a été marquée par des activités de « prévention » et « d’anticipation » sur la sécurité humaine.

Des recommandations ont été faite au cours de la session

Cette première session ordinaire 2021 a été aussi l’occasion pour le CN-CMAPR de présenter au COS les résultats obtenus lors d’une étude menée sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est du Burkina, et de proposer aussi des recommandations y relatives. Selon son Secrétaire permanent, Dieudonné Ouattara, le CN-CMAPR a fait des recommandation sur « le maillage sécuritaire » dans la région de l’Est, sur les postes de police et de sécurités dans la région et au niveau des frontières, et bien évidemment d’autres recommandations sur « la cohésion sociale, et l’engagement communautaire dans la lutte » contre l’insécurité. A s’en rapporter à M. Ouattara, toutes ces recommandations ont eu une bonne écoute et ont été adoptées au niveau du Gouvernement.

En termes de perspective, toujours d’après le Secrétaire permanent du CN-CMAPR, c’est de poursuivre les activités (entamée dans l’année 2020), mener des études anticipatives dans les régions qui ne sont pas marquées au rouge afin de prévenir certaines menaces. A cet effet des régions ont été identifiées et des études seront menées dans ce sens.

Le Conseil d’Orientation et de Suivi du Mécanisme national d’Alerte précoce et de Réponse au Risques sécuritaires est une initiative des Chefs-d ’Etats

Le COS du Mécanisme national d’Alerte précoce et de Réponse au risque sécuritaire, selon le Premier ministre Joseph Dabiré, est une initiative des Chef-d ’Etats prise le 14 juillet 2016 à Accra, lors de la 45e session ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ce Mécanisme se donne pour mission principale de recueillir, d’analyser, et traiter les informations sur la sécurité humaine ; d’alerter sur les menaces potentielles et les facteurs de risque de la sécurité humaine ; et de proposer au gouvernement des réponses adaptées aux menaces et aux facteurs de risques identifiés. Conformément à son organisation et son fonctionnement, ce mécanisme au Burkina Faso est composé d’un Conseil d’Orientation et de Suivi (COS), qui est placé sous l’autorité du Premier ministre, dont le rôle est « d’examiner et approuver » les propositions du Centre national pour la Coordination de la Réponse (CN-CMAPR), organe opérationnel du Mécanisme, qui est la deuxième composante du Mécanisme, et qui a pour rôle de « mettre en œuvre les orientations du COS ».

Par Oumpounini MANDOBIGA (Stagiaire)