Certaines personnes, notamment des femmes s’interdisent la fréquentation des toilettes dans les lieux publics. Cela, parce que le constat fait montre d’une absence totale, par endroit, ou une insuffisance d’hygiène en ces lieux souvent sales comme un peigne.
Il faut le dire, les toilettes sont de véritables plaies puantes dans certains lieux publics à Ouagadougou et au Burkina Faso, en général. Et cela à cause du mauvais entretien dont elles bénéficient, mais aussi du fait des utilisateurs.
Dans l’ensemble ce qu’il y a de plus à déplorer c’est le manque de volonté des utilisateurs des toilettes de garder propres ces lieux d’aisances. Comme s’ils ignoraient l’utilité de la propreté des toilettes, chacun vient satisfaire ses besoins dans les pissoirs en ne prenant même pas souvent le soin de bien le faire. Et ainsi de suite, plusieurs parmi les suivants adoptent la même attitude, sans compter la boue qu’ils vont entrainer avec la saison des pluies, rendant ces endroits, déjà pestilentiels, agressifs de par la vue.
Cela témoigne une fois de plus que nous avons du travail à faire notamment, inculquer aux populations les valeurs de l’hygiène et de l’assainissement. Car cela est aussi le respect des règles de protection des biens communs. Ces toilettes étant des biens publics disposés pour un usage commun, quel que soit l’endroit public devraient être traitées avec le plus grand soin par chaque usager. Les tenants de ces lieux publics doivent aussi être sensibles à la fétidité de leurs toilettes, conscients qu’elles sont des lieux favorables à la prolifération d’un certaines maladies, que l’on devrait appeler maladies de la honte.
Il convient non seulement de cultiver l’esprit de l’assainissement, mais aussi travailler à nettoyer régulièrement pour maintenir une bonne hygiène dans les toilettes fréquentées au quotidien par un grand nombre de personnes.
Au regard de tout cela, insistons qu’il est d’une importance capitale d’œuvrer à donner une bonne hygiène aux toilettes pour ne pas exposer les utilisateurs aux maladies liées à l’hygiène. Alors changeons un jour!
Par Oumpounini MANDOBIGA (Stagiaire)
