Des Hommes armés non identifiés ont attaqué dans la soirée du dimanche 25 juillet 2021, en tuant 14 civils dans le village de Wiyé, à six kilomètres de Banibangou, dans la région de Tillabéri à l’ouest du Niger, près de la frontière malienne, selon un communiqué des autorités nigériennes rapporté par de nombreux médias.
Selon le communiqué, « le dimanche 25 juillet, aux environs de 15h, des individus non identifiés, à bord de motos, ont perpétré une attaque contre le village de Wiyé dans la commune de Banibangou ».
L’attaque, poursuit le communiqué, a visé des populations civiles, et a occasionné la mort de 14 personnes, « dont neuf dans leur champ, trois dans le village, deux sur leur chemin de retour et un blessé évacué à l’hôpital national de Niamey ». Le communiqué précise qu’une enquête est ouverte à cet effet afin de retrouver les auteurs de ce crime odieux perpétré à la suite d’une autre attaque le 11 juillet dernier contre le village de Tchomangou situé dans le département voisin de Ouallam. Lors de cette attaque, le bilan officiel faisait état de « quatre militaires et cinq civils nigériens » tués, selon les informations de l’Agence Anadolu.
Selon le média nigérien Actuniger, « ce lundi 26 juillet, des sources locales ont rapporté qu’au moins trois (03) civils ont été tués, plusieurs autres blessés et du bétail emporté lors d’une attaque par des individus armés qui a visé, aux environs de 17h00, le village de Gaidou Koira, situé à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Tondikiwindi, une commune du département de Ouallam ».
La même source indique que face à la multiplication des attaques contre les populations civiles qui engendrent des déplacements massifs, « le dispositif sécuritaire a été renforcé dans la zone. Les forces de défense et de sécurité mènent actuellement plusieurs opérations dans cette zone dite des trois frontières et parfois de part et d’autres de la frontière avec les armées partenaires notamment la force française Barkhane ».
Les localités de Wiyé et de Gaidou Koira, sont toutes situées dans la région de Tillabéri qui fait partie à son tour de la zone dite des « trois frontières » que partagent le Burkina, le Mali et le Niger. Cette zone est l’une des régions les plus victimes des attaques terroristes avec un nombre élevé de personnes déplacées internes.
Par Oumpounini MANDOBIGA (Stagiaire)