Le Fonds d’Appui à la presse Privée (FAPP) a initié une série de formations à l’endroit des responsables d’entreprises de presse privées à travers le pays, et la capitale Ouagadougou a abrité la sienne ce 31 août 2021. Ils sont au nombre de 74, les patrons de presse privée à bénéficier de cette formation dont l’objectif est de les outiller sur la production des pièces justificatives de l’utilisation de la subvention que l’Etat leur accorde chaque année depuis 2016.
Après la remise des chèques le 30 juillet dernier, de la subvention de l’Etat à la presse privée pour le compte de l’année 2021, le Fonds d’Appui à la presse Privée (FAPP) a organisé des séances de formations au profit des responsables d’entreprises de presse privées sur le territoire national. Cette formation a débuté le 27 août dernier et concerne 106 entreprises de presse privées à travers le pays.
A Ouagadougou, la formation a regroupé 74 responsables d’entreprises de presse privée bénéficiaires venus des régions du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Nord, du Nord, du Nord, du Plateau Central et du Sahel, et 34 étaient à la salle de conférence de l’Association burkinabè pour le Management de la Qualité (ABMAQ) et 40 au Centre National de Presse Norbert Zongo.
Selon le directeur général du FAPP, Ag Ibrahim Mohamed, l’objectif de la formation est d’aider les bénéficiaires, une fois la subvention en main, à pouvoir l’utiliser non seulement à bon escient mais aussi et surtout en se conformant aux dispositions en vigueur en matière de dépenses publiques. En effet, selon la règlementation en la matière, les bénéficiaires de la subvention doivent produire les pièces justificatives des dépenses pour justifier l’utilisation de cette subvention qui leur est allouée.
«La non observation de cette disposition règlementaire ou la production de mauvaises pièces justificatives entraîne des difficultés notamment le non décaissement de la subvention ou un décaissement tardif de celle-ci de l’année en cours», a précisé le directeur général du FAPP, Ag Ibrahim Mohamed.
La formation a été axée sur trois modules dont le premier porte sur l’utilisation de la subvention et le renseignement du canevas, le deuxième sur la production des pièces justificatives et le troisième aborde la classification des pièces en fonction du canevas.
Depuis 2017, ce sont 400 millions de francs CFA que l’Etat burkinabè met à la disposition de la presse privée pour leur fonctionnement en contrepartie de la mission de service public d’information que les médias assurent. Pour le compte de l’année 2021, les 400 millions de francs CFA ont été répartis entre 106 organes de presse privés.
Le FAPP est opérationnel depuis 2016 et a pour objectif de consolider et de structurer l’appui de l’Etat au développement de la presse écrite privée, de la radiodiffusion sonore et télévisuelle privée et des médias privés d’information en ligne afin d’assurer aux entreprises du secteur des conditions favorables à leur mission de service public. Le montant maximum de crédit octroyé à une entreprise de presse privée est de 50 millions de FCFA.
Siaka CISSE (Stagiaire)