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UACO 2021: les responsabilités du journaliste au menu des débats

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Les UACO se tiennent du 25 au 27 novembre 2021

La 12e édition des Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) a été officiellement lancée le 25 novembre 2021 dans la capitale burkinabè, sous la présidence du Premier ministre Christophe Dabiré. Durant 48 heures, les professionnels de l’information et de la communication venus d’Afrique et du reste du monde vont échanger autour de la thématique des «responsabilités des acteurs de l’information et de la communication dans un contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique».

Après 2019, les Universités africaines de la communication de Ouagadougou (UACO) sont de retour, avec cette 12e édition qui a officiellement ouvert ses portes le jeudi 25 novembre 2021 à Ouagadougou.

Cadre d’échanges par excellence entre les professionnels émérites du monde de l’info-com, les UACO 2021 vont permettre aux différents experts de mener des réflexions sur la thématique suivante: «Les responsabilités des acteurs de l’information et de la communication dans un contexte de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique».

Le Premier ministre Christophe Dabiré, président de la cérémonie d’ouverture des UACO

Ainsi, 48 heures durant, les participants seront édifiés, à travers panels et ateliers, sur les responsabilités du journaliste et du communicant dans un contexte particulier, qui est celui de défis sécuritaires et sanitaires en Afrique.

Président de la cérémonie d’ouverture, le chef de l’Exécutif burkinabè, Christophe Dabiré, a salué les différents acteurs pour avoir honoré de leur présence, cette édition des UACO. Il a souligné la pertinence de la thématique centrale qui sera développée à travers différentes communications.

«C’est une réelle préoccupation pour nous gouvernement, attaché d’une part à garantir la libre expression des opinions, à promouvoir la liberté de presse, et d’autre part, à veiller à ce que les abus de la liberté ne mettent en péril la sécurité de l’Etat et la culture de veille citoyenne», a relevé le Premier ministre Dabiré. Pour lui, une information dénudée, non équilibrée dans un contexte de défis sécuritaire et sanitaire, peut conduire à une situation hors de contrôle, préjudiciable à la sécurité des citoyens et à la cohésion sociale.

Le ministre burkinabè en charge de la Communication, Ousséni Tamboura, a, pour sa part, estimé que les UACO, loin d’être un cadre de débats stériles, «constituent un cadre qui associe la réflexion à l’action, la science au développement». Le ministre Tamboura est revenu sur le rôle du journaliste en rappelant que celui-ci ne consiste pas à faire du sensationnel, mais plutôt à donner l’information juste avec discernement et responsabilité.

Le ministre de la Communication, Ousséni Tamboura

La présente édition des UACO a été placée sous le parrainage de l’ex-Archevêque de Bobo-Dioulasso, Mgr Anselme Titiama Sanou, qui a appelé les professionnels de l’information et de la communication à faire preuve d’éthique et de déontologie dans le traitement de l’information et à se démarquer de la désinformation qui peut conduire à des dérives.

La communication inaugurale sur le thème de ces Universités africaines de la communication de Ouagadougou a été faite par Jean Baptiste Placca, journaliste à RFI, qui s’est étendu sur les responsabilités qui sont celles du journaliste dans un contexte de défis sanitaires et sécuritaires.

Au cours de la cérémonie officielle d’ouverture des UACO, le Pr Serge Théophile Balima a été fait Commandeur de l’Ordre du mérite des Arts, des Lettres et de la Communication.

Les UACO s’organisent chaque deux ans dans la capitale burkinabè et réunissent les professionnels du monde de la communication et de l’information venus d’Afrique et du reste du monde.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)