L’ex parti au pouvoir au Burkina, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a tenu les 18 et 19 décembre 2021 à Ouagadougou, son 8e congrès ordinaire à l’issue duquel le président sortant, Eddie Komboïgo, a été reconduit à la tête du parti pour quatre ans. Quant au fondateur du parti, Blaise Compaoré, il demeure président d’honneur mais perd ses attributions, sur décision des congressistes.
Dans un climat de tension au sein du parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a organisé du 18 au 19 décembre 2021, son 8e congrès ordinaire à Ouagadougou. À l’occasion de ce congrès, les militants du parti de l’épi et de la daba ont renouvelé leur confiance au président sortant, Eddie Komboïgo, en le portant à la tête du parti avec un nouveau bureau exécutif national élu.
Ce bureau est constitué de 89 membres pour conduire la destinée du parti jusqu’en 2025. Ce congrès a été l’occasion pour l’ex parti au pouvoir de définir de nouvelles orientations pour la bonne marche du parti.
Le président réélu a remercié les militants pour la confiance qui lui a été accordée et a indiqué que plusieurs défis à relever s’imposent à la nouvelle direction. Il s’agit principalement de travailler à ramener une cohésion sociale au sein du parti, qui souffre des tensions entre certains membres.
Dans cet élan de renforcement des liens dans le parti, le président du CDP a tendu la main aux militants sous sanctions. En effet, sept militants du parti sont suspendus pour six mois pour avoir esté le parti en justice et un autre averti pour avoir déclaré la destitution du président du parti.
Quant au fondateur du Congrès pour la démocratie et le progrès, Blaise Compaoré, Eddie Komboïgo a signifié que le congrès a décidé de maintenir l’ancien président du Faso comme président d’honneur, mais a retiré l’ensemble des attributions qui lui étaient accordées.
Par Wakat Séra