Une dizaine de personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées le 5 janvier 2022 après des attaques terroristes ayant visé le village de Ankouna non loin de Pensa, une localité de Sanmatenga dans la région du Centre-nord du Burkina. D’importants dégâts matériels ont été également signalés, selon des médias.
Face à la puissance de feu des individus armés dont ont fait face les habitants de Ankouna, les rescapés de l’attaque appellent d’urgence à l’aide et souhaitent un appui des Forces de défense et de sécurité (FDS) afin qu’ils puissent procéder à l’enlèvement et à l’inhumation des corps des leurs assassinés.
Selon le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, « Ankouna ne s’était pas jusque-là vidée de toute sa population en raison de l’engagement et du dévouement des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui bénéficient du soutien des FDS » dans la zone ciblée par les groupes armés qui y opèrent. « Les VDP ont à maintes reprises, repoussé des attaques terroristes contre ladite bourgade. Ankouna est de nos jours peuplée par plus de 19 000 âmes composées de populations hôtes et de personnes déplacées internes (PDI) », précise le journal.
Cette attaque risque de dégrader la situation sécuritaire à Ankouna. Toute chose qui risque également d’aggraver la crise humanitaire et l’insécurité dans le chef-lieu de la commune de Pensa-centre, une localité déjà débordée dans l’assistance et la prise en charge de plus de « 90 000 habitants constitués de populations hôtes et de Personnes déplacées internes (PDI) dont un grand nombre récemment venu de Foubé, une autre bourgade de Barsalogho », des communes rurales inaccessibles du fait de la menace terroriste.
Par Wakat Séra