La fondation Action contre la Faim (ACF), dénombre « près d’un million d’enfants (qui sont) exposés à l’insécurité alimentaire » au Burkina, dont « 500 mille malnutris », a affirmé samedi 8 juillet à Ouagadougou, son directeur pays Marc Sekpon face à la presse.
« La malnutrition est un problème connu, qui a un visage et c’est des enfants maigres, qui ont des œdèmes sur la peau, ou qui sont court de taille », a expliqué M. Sekpon confiant que son organisation ACF est au Burkina pour aider ces personnes « à se faire soigner, et à survivre afin de ne pas retomber malade ».
L’Action contre la Faim, « ne pouvant pas » venir en aide toute seule au un millier d’enfants, travaille avec le gouvernement et la société civile », a indiqué M. Sekpon.
Egalement l’ACF travaille avec les centres de santé. Selon le directeur pas, à Tapoa dans la région de l’Est, « 90% des centres de santé » sont aujourd’hui « autonome » en ce qui concerne la nutrition, selon Audrey Pulvar ambassadrice de l’Action contre la Faim.
Quant au président de l’ACF, Thomas Ribemont, il a invité les autorités « à poursuivre impérativement leurs efforts sur la nutrition ». « Le gouvernement burkinabè s’est engagé à consacré 3% de son revenu national brute à la nutrition, donc je l’invite à tout faire pour que ces objectifs soient respectés », a poursuivi M. Ribemont.
De 2016 à 2017, « plus de 22 mille femmes allaitantes malnutries et enfants malnutris ont été directement touchés » dans la région de l’Est burkinabè par le programme de l’ACF qui vise à les aider à sortir de la malnutrition.
Au total 15 millions de bénéficiaires sont enregistrés en 2016 par l’Action contre la Faim, dans 49 pays où elle intervient.
Action Contre la Faim mène depuis près de 10 ans des actions de prévention globale de la malnutrition aiguë sévère et de prise en charge d’enfants frappés par cette maladie dans la partie Est du Burkina. Ses actions se portent aux côtés des familles pour les aider à dépister la malnutrition, à les traiter, à les prévenir, à développer des opportunités économiques et à globalement permettre leur résilience face aux chocs.
Daouda ZONGO