Dans leurs explications, pour certains quartiers de la deuxième capitale burkinabè, c’est une suspension complète de la fourniture depuis des jours et dans d’autres c’est par à coup que l’eau est fournie.
Et il faut surveiller son robinet comme du lait sur le feu, pour ne pas rater le rétablissement de la fourniture.
Il nous est revenu aussi que c’est dans la journée que certaines localités ont l’eau, alors que les populations sont au service ou en tout cas en train de vaquer à leurs occupations. Il leur est donc difficile de se procurer le liquide précieux.
Il faut le dire, le sujet préoccupe les habitants de Bobo-Dioulasso au point de faire réagir l’un d’eux en ces termes: « Moi je veux vraiment comprendre comment une ville comme Bobo, une ville assise sur l’eau peut avoir une pénurie d’eau? ».
Les services régionaux de l’Office national de l’Eau et l’Assainissement (ONEA) sont pointés du doigt. Mais pour certains de nos interlocuteurs, le problème à Bobo-Dioulasso n’est pas la disponibilité de la ressource eau, mais sa transformation pour la rendre potable et la rendre accessible aux populations.
Par Wakat Séra