Le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Seglaro Abel Somé, a fait savoir que dans les négociations entre le gouvernement et les syndicats, «le seul point qui coince est lié à la répartition du fonds commun», au cours d’une conférence de presse ce jour 20 juillet 2017 à Ouagadougou. A sa suite, la directrice de cabinet a affirmé, en ce qui concerne ce fonds, qu’«Il faut que le partage soit équitable, à défaut d’être égalitaire».
« Le gouvernement avait pris l’engagement d’effectuer le premier paiement du fonds commun de 2017 le 15 juillet. Mais il s’est trouvé que cette date a échu avant la fin de la relecture de l’arrêté portant relecture de la répartition. L’administration a donc décidé de payer, en respectant les trois mois convenus dans le protocole d’accord avec les partenaires sociaux, en attendant une entente sur la répartition ». C’est l’explication que le secrétaire général a fourni relativement au mouvement d’humeur en cours au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID).
Seglaro Abel Somé a ajouté que les discussions n’ont pas abouti, et c’est pour cette raison que les délais n’ont pas été respectés. A l’en croire, des propositions ont été faites allant dans le sens que les 30% pour le Trésor et 25% pour les Impôts obtenus après négociations ne prennent pas en compte tous les agents. Ce que l’administration a jugé « dangereux », selon le secrétaire général. Il affirme que le blocage pour la relecture se situe à ce niveau des discussions. La directrice de cabinet, présente à la conférence, dira : « Il faut que le partage soit équitable, à défaut d’être égalitaire».
Le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique a informé que le Syndicat autonome des agents du Trésor (SATB) a boycotté tous les travaux entrant dans le cadre de la relecture des textes sur la répartition. Son collègue des Impôts embouche la même trompette que le secrétaire général du ministère pour dire que le seul problème actuellement est lié à la répartition du fonds communs.
Boureima DEMBELE