Une base militaire de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie a été attaquée, mardi 3 mai 2022, par des combattants jihadistes, faisant plusieurs victimes. L’attaque a été revendiquée par les Shebab d’Al-Qaïda.
Une attaque de grande ampleur a visé, mardi 3 mai, une base de la mission de transition de l’Union africaine en Somalie, l’Atmis, près du village de Ceel Baraf.
Aucun bilan officiel n’a été communiqué, mais selon certaines sources, l’attaque aurait fait plusieurs victimes. RFI note qu’il s’agit de l’attaque la plus meurtrière contre les troupes internationales en Somalie depuis la bataille d’el-Adde, le 15 janvier 2016, au cours de laquelle plusieurs dizaines de soldats kényans avaient trouvé la mort.
Mardi à l’aube, vers 4 heures, deux véhicules kamikazes ont d’abord été lancés contre le poste d’entrée de la base militaire d’el-Baraf, rapporte RFI, qui explique que plusieurs centaines de combattants jihadistes embusqués, ont profité de la brèche ouverte par les explosions pour pénétrer dans le camp.
Selon des sources diplomatiques et militaires à RFI, au moins 45 soldats ont été tués, dont un colonel, dans cette attaque que les Shebab d’Al-Qaïda ont revendiquée.
Le gouvernement somalien a condamné «une attaque odieuse» et déclaré qu’il « condamnait dans les termes les plus forts l’attaque odieuse visant l’Atmis » et a appelé la communauté internationale à soutenir davantage les forces somaliennes et l’Atmis «afin de combattre efficacement le terrorisme».
Le président de la Commission de l’Union Africaine , Moussa Faki Mahamat, a déclaré, sur Twitter, qu’il s’était entretenu avec le président du Burundi, Evariste Ndayishimiye, pour lui présenter ses respects pour le « sacrifice » des soldats de la paix qui ont perdu la vie.
La base abrite des soldats burundais de la Mission africaine de transition en Somalie (Atmis) près du village de Ceel Baraf, à 160 km au nord-est de Mogadiscio.
Par Siaka CISSE (Stagiaire)