L’ex-ministre burkinabè en charge de la Réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a conduit, ce lundi 9 mai 2022, une délégation de son parti, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) pour une visite au siège de l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération/Rassemblement Démocratique Africain (ADF/RDA), de Me Gilbert Noël Ouédraogo, pour échanger sur la situation du pays.
Les premiers responsables de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et l’Alliance pour la Démocratie et la Fédération/Rassemblement Démocratique Africain (ADF/RDA) ont eu un tête-à-tête ce lundi 9 mai 2022, au cours duquel ils ont parlé de la vie de leurs partis respectifs et de la situation nationale marquée par l’insécurité grandissante.
Les échanges sur les relations qui lient les deux partis libéraux et membres du Réseau Libéral Africain visent à «déterminer les voies et moyens de (les) renforcer à travers des initiatives concrètes», selon le président de l’UPC Zéphirin Diabré.
«Ce qui nous uni, c’est que nous sommes de la même famille. Nous appartenons à la même nation et nous avons tous, pour ambition de travailler pour le bien de la nation», a affirmé le premier responsable de l’ADF/RDA, Me Gilbert Noël Ouédraogo déclarant que c’est «ce qui fait qu’(ils doivent) échanger à tout moment».
Sur la question de la situation nationale, les deux partis ont réaffirmé leur soutien aux «Forces de défense et de sécurité qui se battent au péril de leur vie avec les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) pour vaincre donc le terrorisme». Tout en encourageant les «populations pour la résilience dont elles font dans cette situation très difficile», M. Diabré et Me Ouédraogo ont souhaité que «très vite, le Burkina Faso puisse vaincre ces ennemis et que la paix et la concorde et la fraternité regagnent les quatre coins» du pays.
Ils ont également parlé de leurs contributions à l’œuvre de refondation, de restauration et de réconciliation nationale que vise le pouvoir de la transition dirigée par le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.
Par Daouda ZONGO
