Les partis de l’ex-majorité présidentielle au Burkina Faso, sous Roch Kaboré, ont estimé, le vendredi 1er juillet 2022 face à la presse à Ouagadougou, que les autorités de la transition «rusent avec les attentes légitimes du peuple» qui est dans la «détresse», les appelant à s’inscrire «dans une démarche politique vertueuse et inclusive en lien avec le vivre ensemble».
L’Alliance des partis de l’ex-majorité présidentielle (APMP) qui a échangé, le vendredi 1er juillet 2022, avec les Hommes de médias sur la situation de la nation, estime que les autorités de la transition «rusent avec les attentes légitimes du peuple».
«Face (au) sombre tableau clinique de la vie nationale et à la détresse des populations, contre toute attente, les autorités de la transition ont choisi de verser dans une fâcheuse rhétorique et une abominable communication tendant à occulter des réalités qui rythment le quotidien des Burkinabè», Alassane Bala Sakandé, un des porte-paroles de l’APMP.
Pour eux, «il est temps que les autorités de la transition cessent de ruser avec les attentes légitimes (du) peuple, en s’inscrivant dans une démarche politique vertueuse et inclusive en lien avec le vivre ensemble et la cohésion nationale».
Selon cette alliance, «l’un des premiers actes» de cette «démarche», «consiste en la libération totale et sans condition du président Roch Kaboré» qui, selon les membres de l’ex-majorité, «n’est pas libre de ses mouvements», et ce depuis le coup d’Etat intervenu le 24 janvier 2022.
M. Sakandé et ses camarades de l’APMP ont lancé une fois de plus, un appel à «tous les filles et fils du pays à œuvrer pour l’unité nationale et à la réconciliation véritable et sincère pour faire bloc autour de la mère patrie en ces instants cruciaux».
L’APMP a aussi réitéré son soutien, sa solidarité et ses encouragements à «toutes les forces combattantes engagées dans la lutte pour la libération du pays», et sa compassion aux victimes civiles et militaires du terrorisme.
Par Daouda ZONGO