L’Union pour la Renaissance-Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS) a annoncé le lundi 1er août 2022 son premier congrès extraordinaire qui se tiendra du 4 au 6 novembre prochain à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse au cours de laquelle le président du parti, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, a présenté les membres du comité national d’organisation et des présidents des 15 commissions.
Les responsables de l’Union pour la Renaissance-Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS) ont animé le lundi 1 août 2022 une conférence de presse ayant porté essentiellement sur le lancement des activités du comité national d’organisation du premier congrès extraordinaire du parti.
Au terme des travaux en plénière du Bureau politique national (BPN), « il a été adopté une feuille de route du parti pour la période de la transition et il a été également décidé de la convocation du premier congrès extraordinaire du parti qui se tiendra à Ouagadougou les 4, 5 et 6 novembre 2022 », a déclaré l’ex-ministre de l’Habitat, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, indiquant que l’ex-député Halidou Sanfo a été désigné président du comité national d’organisation et son vice-président est Job Ouédraogo.
A la question d’un journaliste qui a voulu savoir si à l’issue de ce congrès, Me Sankara allait céder la tête du parti, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale a répondu « Pourquoi pas ? », avant d’ajouter que « déjà en 2020, si vous vous rappelez, j’avais souhaité quitter la direction du parti mais par la volonté des camarades et des militants, je suis resté ».
«Donc, il n’est pas exclu que maître Sankara à l’issue de ce congrès s’en aille pour que d’autres camarades puissent continuer le combat. Ce n’est pas un privilège de diriger un parti politique. C’est plutôt un fardeau », a-t-il complété.
Pour le président de l’UNIR-MPS, « c’est vrai que la situation fait que les partis politiques sont méfiants pour ne pas tomber dans un activisme politique débordant mais nous essayons dans la légalité la plus totale de mener nos activités sans déborder du cadre légal. Et de ce point de vue, l’UNIR-MPS se porte bien ».
« Nous avons ré-adapté notre programme au contexte national », a-t-il reconnu, soulignant que « nous avions une feuille de route et on ne pouvait pas s’imaginer qu’il y allait y avoir encore un coup d’Etat dans ce pays ».
Pour Me Sankara, c’est ce qui justifie « la nécessité de convoquer un congrès extraordinaire qui va (leur) permettre de faire d’une pierre deux coups car le parti va profiter revisiter (ses) structures à la base, renforcer (ses) structures à la base ».
Par Bernard BOUGOUM