La police nationale burkinabè informe, dans un communiqué en date du 6 décembre 2022, avoir démantelé trois réseaux de présumés délinquants, dont leurs membres s’adonnaient, notamment, à des vols à main armée, au trafic de stupéfiants, au recel de catalyseurs, à la destruction volontaire de biens d’autrui et des agressions.
Dans le cadre de la lutte contre le grand banditisme, la police nationale burkinabè, à travers le Commissariat de Police de l’Arrondissement de Nongr-Mâasom, a mis aux arrêts des membres de trois réseaux de présumés délinquants qui écumaient la ville de Ouagadougou.
«Le premier groupe s’était spécialisé dans les agressions et vols à main armée, et le trafic de stupéfiants» et pour mener les opérations, ses «membres (…) sillonnaient la ville et ses environs et s’en prenaient aux propriétaires de vélomoteurs et de téléphones de grande valeur», informe la police.
Une fois les motos retirées, ils les entreposaient d’abord «dans une cour d’habitation louée à cet effet, et ensuite transformées par un des leurs qui est mécanicien, de sorte à ce qu’elles ne soient plus reconnues par les propriétaires légitimes», selon le communiqué de l’institution policière.
Quant au deuxième groupe, ses membres «étaient spécialisé dans les vols et le recel de catalyseurs et la destruction volontaire de biens d’autrui». Ceux-ci utilisaient une «technique (qui) consistait à opérer les pots d’échappement des véhicules pour extraire le catalyseur». Pour la mise en œuvre de leur stratégie, ils s’étaient «attaché les services d’un soudeur qui prenait soin de bien mener l’opération du pot moyennant un montant qui varie entre 1.000 et 3.000 FCFA selon le gabarit du pot d’échappement et du véhicule», explique la police.
En ce qui concerne le troisième groupe, il «s’adonnait aux faits d’agression et de vol avec effraction dans la ville». Selon le communiqué, ses membres avaient pour cibles «les domiciles, les véhicules automobiles et les personnes qui circulaient tardivement ou tôt le matin». C’est à l’aide d’une arme à feu, qu’ «ils dépouillaient leurs victimes de tous leurs biens précieux», poursuit le document de la police.
Au cours du démantèlement de ces groupes, la police a saisi «plusieurs objets dont un pistolet automatique, des vélomoteurs, un véhicule automobile et plus de 2.000 kg de catalyseurs».
La police nationale qui réitère ses remerciements à la population pour sa collaboration, l’invite toujours à plus de vigilance et à toujours signaler les activités suspectes aux Forces de Défense et de Sécurité à travers les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010.
Par Wakat Séra
