Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a été invité par le dirigeant russe Vladimir Poutine à prendre part au prochain sommet Russie-Afrique, selon le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, dans un entretien exclusif accordé à RT France, la chaîne de télévision russe d’information internationale en continu. Le chef du Gouvernement de Transition a par ailleurs souhaité que la Russie «prenne la place qui lui revient» au Burkina Faso et que les relations entre les deux pays «se renforcent davantage».
Le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a accordé un entretien exclusif, lors de son séjour à Moscou, à RT France, la chaîne de télévision russe d’information internationale en continu.
Au cours de cette entrevue, il a confié avoir reçu une invitation du président Poutine pour le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso à participer au prochain sommet Russie-Afrique prévu en 2023. «Si je suis là, c’est pour que les relations entre le Burkina Faso et la Russie se renforcent, donc il n’y a pas de raison que nous ne venions pas à ce sommet», a laissé entendre le chef du Gouvernement burkinabè.
Quant à l’objet de sa visite, il a expliqué qu’elle est motivée par une volonté de renforcer les liens de coopération entre son pays et la Russie. «A l’heure actuelle, les relations entre Moscou et Ouagadougou ne sont pas très poussées», a estimé Me Kyélem de Tambèla qui aimerait voir ces relations se renforcer davantage.
«La Russie est une grande nation, alors qu’elle est pratiquement inexistante chez moi au Burkina Faso. Donc nous aimerions que la Russie prenne la place qui lui revient en tant que grande nation dans notre pays», a déclaré le Premier ministre burkinabè.
Pour le chef de l’Exécutif burkinabè, la Russie a une histoire et une expérience qu’elle pourrait partager avec le Burkina Faso. «Ce que nous voulons, c’est renforcer les relations de coopération dans tous les domaines possibles», a-t-il indiqué.
Il a aussi exprimé son souhait de voir plus de produits russes sur le sol burkinabè, ce qui serait, selon lui, un moyen de compétition pour tout le monde et d’amélioration au profit de la compétition. «Notre objectif n’est pas que quelqu’un vienne remplacer quelqu’un d’autre, mais c’est toujours avoir en plus afin d’avoir plus d’options», a expliqué le chef du Gouvernement de Transition.
Par Siaka CISSE