La Police nationale informe, dans une note en date du 17 janvier 2023, avoir démantelé deux réseaux de présumés malfrats qui opéraient dans la ville de Ouagadougou et à Ziniaré, et qui vendaient entre 25 000 et 125 000 FCFA les motos volées.
La Police nationale a mis fin aux activités de deux réseaux de présumés malfrats qui avaient pour champ d’action Ouagadougou et Ziniaré. L’institution indique dans son communiqué que le premier réseau s’était spécialisé dans les vols dans les domiciles et devant les lieux de commerce.
Ces bandits «profitaient de l’inattention des propriétaires qui ne se trouvaient pas à côté de leurs motos pour s’en accaparer à l’aide de fausses clés», précise la note de la Police nationale. Ces motos volées étaient ensuite vendues entre 25 000 et 125 000 FCFA en fonction de leur état, après avoir falsifié leurs numéros de série ou remplacé leurs cadres.
Quant au second réseau, ses membres s’étaient spécialisés dans les braquages et les vols à l’arrachée sur les voies publiques, informe la Police. Ces présumés malfrats, à l’aide d’une arme, intimidaient leurs victimes dans des endroits jugés propices pour commettre leur forfait. Ainsi, ils leur prenaient leurs engins et tout autre objet de valeur trouvé en sa possession.
«Pour éviter d’être facilement identifiés par les services de sécurité, les engins nouvellement volés par ce réseau étaient utilisés pour de nouvelles opérations et les anciens vendus entre 150 000 et 200 000 FCFA, selon la qualité», souligne le communiqué de l’institution policière.
Elle informe que l’ensemble du butin saisi des mains des deux réseaux démantelés était constitué d’une «dizaine d’engins à deux roues, des téléphones portables, des pièces détachées de motos, un pistolet factice, une arme blanche et divers autres objets». Elle ajoute, par ailleurs, que «plusieurs membres de ces deux réseaux ont été appréhendés et conduits devant les autorités judiciaires compétentes pour répondre de leurs actes».
La Police Nationale invite les populations à toujours demeurer vigilantes et à poursuivre la dynamique de la dénonciation des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.
Par Siaka CISSE