Selon plusieurs sources dont des médias, un militaire a été tué dans la nuit du 28 août 2017 par le gérant d’une boutique de transfert électronique d’argent, à Ouagadougou, dans les environs du SIAO, dans le quartier dit de la ZAD (Zone d’activités diverses). Des habitants du quartier ont incendié la boutique en question. Et revoici, malheureusement posé, le problème du port d’armes.
Les raisons de ce drame ne sont pas encore clairement déterminées, mais les informations recueillies font savoir qu’un militaire a été tué par le gérant d’une boutique de transfert électronique d’argent avec une arme à feu dans la nuit du 28 août 2017.
Une transaction mal effectuée en serait la raison. Selon des témoins, le militaire aurait demandé un transfert d’unités d’une valeur de 1 000 francs CFA. Le gérant a-t-il mal saisi la requête ou a-t-il commis une erreur dans l’opération? Toujours est-il qu’il a effectué un transfert de 2 000 francs CFA. Dans les discussions qui ont suivi, le boutiquier a utilisé son arme à feu contre le militaire.
Le lendemain des faits, des résidents du quartier, en majorité jeunes, se sont transformés en justiciers et ont incendié la boutique du gérant dont il est question. Il faut noter que le gérant en question est un particulier et non un agent de la société dont la boutique porte les couleurs.
Que s’est-il passé pour qu’un tel drame survienne? En attendant de trouver réponse à cette interrogation, la problématique du port d’arme et la prolifération des mêmes armes se repose avec acuité.
Par Wakat Séra