Le personnel de l’hôtel SOPATEL Silmandé a fait savoir au cours d’une conférence de presse ce 4 septembre qu’il observera le jeudi 7 septembre un sit-in devant l’hôtel pour réclamer la réintégration des camarades licenciés conformément à la « décision de l’autorité » qu’est le ministre en charge du Travail et de la Sécurité sociale.
L’hôtel SOPATEL Silmandé est toujours dans un tourbillon de crises. Et le nouvel épisode, c’est le « sit-in d’interpellation » du personnel qui aura lieu le 7 septembre à partir de 7h devant l’établissement hôtelier. Cette grogne, à en croire, les animateurs de la conférence de presse, fait suite à l’avis « non considéré » du ministre de la Fonction publique qui « a purement et simplement demandé la réintégration du personnel et des délégués du personnel ».
Au cours des échanges avec les journalistes, les représentants du personnel présents à la conférence de presse ont aussi présenté une correspondance du directeur régional du Travail et de la Protection sociale du Centre notifiant qu’il ne peut être accordé la demande d’autorisation de licenciement formulée par la direction de SOPATEL Silmandé. Une lettre de ministre en charge du Tourisme a aussi été mise sur la table dans laquelle Tahirou Barry « invite » le président du Conseil d’administration de l’hôtel « à surseoir sans condition aux licenciements, à annuler les décisions déjà prises concernant les 25 licenciements et les 12 suspensions et à reprendre sans délai les concertations devant aboutir à un règlement amiable de la crise ».
Ce mouvement d’humeur est organisé avec le soutien de l’Union d’action syndicale (UAS) et la coordination des Comités de défense des acquis de l’insurrection populaire et de la résistance populaire au putsch de septembre 2015 (CDAIP) de Nongr-Maassom.
Par Boureima DEMBELE
