Vingt-deux migrants à bord d’un bateau pour l’île de Mayotte, dans l’océan indien, sont morts noyés, le samedi 11 mars 2023, au large des côtes de Madagascar. Débarqués à l’archipel français, parmi la cinquantaine de personnes environ, 23 passagers clandestins, ont été sauvés, au Nord, par les services maritimes malgaches. Mais pour l’heure, deux autres migrants manquent à l’appel.
Le drame a été annoncé, ce lundi 13 mars 2023, par les autorités maritimes de la Grande île. En effet, montés à bord d’un bateau pour l’île française de Mayotte, un archipel de l’océan indien situé entre Madagascar et la côte du Mozambique, les 47 migrants clandestins ne seront jamais arrivés à la destination.
Pour preuve, 22 d’entre eux ont trouvé la mort suite au naufrage de leur bateau au large de cet archipel français au culture et tradition proches de ses voisins, les îles Comores. 23 autres ont été sauvés, toujours selon le communiqué des services maritimes de Madagascar mais deux passagers manquent à l’appel, a précisé ledit communiqué.
Un officier de police malgache a déclaré que la plupart des personnes sauvées avaient fui le lieu du drame afin d’éviter une quelconque arrestation pouvant leur interdire la Mayotte.
En rappel, depuis 2019, l’Etat français a considérablement augmenté ses moyens de lutte contre cette immigration clandestine avec notamment la présence continue en mer de bateaux intercepteurs et une surveillance aérienne. En visite en décembre à Mayotte, le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a exprimé sa volonté de renforcer la lutte.
Également, il n’existe pas de statistiques fiables sur les morts de ces traversées clandestines risquées. Selon un rapport d’information du Sénat français publié au début des années 2000, environ un millier de personnes y perdent la vie chaque année.
Par Lassané SAWADOGO (stagiaire)