Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TROARE a présidé ce jour, l’hebdomadaire conseil des ministres, qui a examiné et adopté plusieurs dossiers soumis à son ordre du jour, selon le Porte-parole par intérim du gouvernement, Aboubacar SAVADOGO, ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi.
Au titre du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le conseil a adopté un décret portant mobilisation générale et la mise en garde. « Face à la situation sécuritaire à laquelle fait face le Burkina Faso, le salut de la nation repose sur un sursaut national de l’ensemble des filles et des fils en vue de trouver une solution », a indiqué le ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Kassoum COULIBALY. L’adoption de ce décret portant mobilisation générale et la mise en garde vise à donner à l’Etat tous les moyens nécessaires pour faire face à la situation sécuritaire. Il s’agit surtout à travers ce décret de donner un cadre juridique, légal à l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour faire face à la situation que vit le Burkina Faso.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le conseil a adopté un ensemble de rapports cumulés pour permettre au Burkina Faso d’être à jour vis-à-vis de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples. Selon le ministre en charge de la Justice et des Droits humains, Mme Bibata NEBIE/OUEDRAOGO, il s’agit de rapports cumulés concernant la période 2015-2021 « relatifs à la mise en œuvre de nos engagements résultants de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, du protocole de Maputo relatif aux droits de la femme et relatif à la Convention de Kampala sur la protection et l’assistance des personnes déplacées internes en Afrique ». L’adoption de ce rapport permet au Burkina Faso de se mettre à jour de la présentation des rapports à la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples et de porter la voix du Burkina Faso en ce qui concerne la mise en œuvre des droits humains dans notre pays devant cette instance africaine.
Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le conseil a adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement des résidus miniers au Burkina Faso. Selon le ministre en charge des mines, Simon Pierre BOUSSIM, ce texte permet de codifier le traitement des résidus miniers qui n’avaient pas été pris en compte dans l’arsenal juridique encadrant le secteur minier. « Les résidus miniers concernent les charbons fins, les scories, les concentrés acidiques, la cendre que le traitement au niveau des mines entraine comme rejets. Ces rejets font l’objet souvent d’exportation. Ce décret va permettre de compléter ce vide juridique qui existait en matière de traitement des résidus miniers », a affirmé le ministre BOUSSIM.
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