Les musulmans du Burkina et de bien d’autres pays du monde entier ont célébré, ce vendredi 21 avril 2023, l’Aïd El Fitr (fête du ramadan) après un mois de jeûne et de prières. À Ouagadougou, à la Place de la Nation, musulmans, catholiques et coutumiers ont prié pour le retour de la paix au pays des Hommes intègres en proie aux attaques de groupes armés terroristes depuis près de huit ans.
Le mois de ramadan n’aura duré que 29 jours. L’Aïd El Fitr qui marque la fin de ce mois de pénitence et de prières dans l’Islam a été célébré, ce vendredi 21 avril 2023, au Burkina Faso et dans bien d’autres pays du monde entier.
À l’occasion des milliers de fidèles musulmans se sont réunis à la Place de la Nation en plein cœur de la ville de Ouagadougou. Ils ont prié surtout pour le retour de la paix dans un Burkina victime du terrorisme depuis près de huit ans. Les guides religieux ont rappelé que l’Islam est une religion de cohésion sociale. «L’Islam est une religion de paix. Musulmans donnons-nous la main pour le retour de la paix au Burkina Faso» a invité l’imam El Hadj Abdallah Ouédraogo qui a dirigé la grande prière à cette occasion solennelle.
Les représentants d’autres confessions religieuses étaient également présents à la cérémonie de prière, notamment les coutumiers et l’Eglise catholique représentés respectivement par le Moogho Naaba Baongo et le Cardinal Philippe Ouédraogo.
Le chef de l’Eglise catholique a soutenu les propos de l’imam Ouédraogo en appelant à la solidarité et au vivre ensemble entre les Burkinabè au-delà des bords religieux. «Ensemble nous devons, comme l’a dit l’imam, nous donner la main pour démolir les murs de haine, les murs d’incompréhension, les murs de terrorisme et construire des ponts, des ponts de compréhension, des ponts de fraternité, des ponts d’amour, des ponts de vivre ensemble», a-t-il déclaré.
Par Siaka CISSE
