Les inscriptions pour les concours directs de la session de 2023 sont prévues du 5 au 24 juin, a annoncé, ce mardi 23 mai face à la presse à Ouagadougou, le secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique, Hamidou Sawadogo par ailleurs président du comité d’organisation des concours.
Après un arbitrage des besoins exprimés et l’adoption du rapport d’autorisation de recrutements d’agents pour pourvoir à 7 218 postes en concours directs, en Conseil des ministres du 19 avril 2023, le ministère burkinabè de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale informe le public burkinabè de l’organisation de 127 concours directs et les inscriptions sont prévues du 5 au 24 juin 2023.
Selon le président du comité d’organisation, Hamidou Sawadogo, les inscriptions se font en ligne sur la plateforme econcours de la fonction publique accessible à l’adresse www.econcours.gov.bf.
Les candidatures pour les concours de niveau supérieur ou égal au Baccalauréat seront recevables du 5 au 14 juin 2023. Quant aux celles de niveau BEPC, elles sont recevables du 15 au 24 juin 2023.
«L’administration des épreuves écrites des concours directs est prévue dans le mois d’août», a fait savoir M. Sawadogo soulignant qu’ «à l’issue de cette phase, interviendront immédiatement le scannage des copies, les corrections électroniques des concours à épreuves de Question à Choix Multiples (QCM) et les délibérations des résultats».
Quant aux concours professionnels, ce sont 5 383 postes à pourvoir au titre de 2023 et ce sont 128 concours qui seront organisés dont 106 concours à composition électronique, dans le centre unique de Ouagadougou, sur deux sites, en l’occurrence, l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) et l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ). Les 22 autres concours sont à épreuves classiques se déroulant sur table, soit 15 pour le compte du ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationale (MENAPLN) et sept pour le compte du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique (MSHP).
Les inscriptions à ce niveau se fait également en ligne et ont débuté le lundi 22 mai et se poursuivront jusqu’au 31 mai 2023. A moins de 24 heures, ce sont plus de 460 personnes qui se sont déjà inscrites, a déclaré le secrétaire général du ministère en charge de la Fonction publique.
Pour éviter que les difficultés constatées dans l’organisation des concours de 2022 ne se reproduisent, le président du comité d’organisation Hamidou Sawadogo a déclaré que le ministère à travailler à introduire des innovations pour la session de cette année 2023.
Il s’agit, entre autres, «l’internationalisation de la plateforme econcours avec ses trois composantes que sont l’inscription en ligne, la composition et la correction électronique ainsi que sa gestion domestique par (les) techniciens ; la mise en place d’un système SMS pour renseigner les candidats sur leurs programmations et leurs différents résultats aux concours ; la diversification des moyens de paiement (SMS et Mobile money) ; le renforcement du parc informatique des concours avec de nouvelles acquisitions de matériels informatiques pour éviter les doubles flux lors de la composition électronique ; l’administration de tous les concours professionnels déconcentrés du MENAPLN sur table ; l’administration des concours professionnels déconcentrés de la Santé sur table ; le relèvement à la hausse du nombre de postes aux concours directs exclusivement dédiés aux personnes vivant avec un handicap (visuel, auditif et physique)», selon M. Sawadogo.
Comme innovations, il y a aussi «la vulgarisation des consignes aux candidats sur les différentes plateformes (sites web et réseaux sociaux) ; la réalisation et la diffusion de spots et de tutoriels indiquant les procédures d’inscription en ligne, de composition électronique et de codage du récépissé (le récépissé du candidat sera codé sur six positions cette année contre 16 positions les trois dernières années) et la mise à disposition d’un centre d’appel pour assister les candidats ayant des difficultés d’inscription ou de paiement des frais d’inscription».
«En somme, les principales innovations visent, entre autres objectifs, l’équité et la transparence dans l’organisation des concours, la minimisation des risques d’erreurs, la facilité offerte aux candidats dans la recherche de l’information sur les concours, la réduction des délais de publication des résultats ainsi que les coûts d’organisation des concours», a laissé entendre le président du comité d’organisation des concours Hamidou Sawadogo.
M. Sawadogo a profité mettre en garde ceux qui s’adonnent à des publications mensongères, diffusent ou partagent de fausses informations sur les concours à travers les réseaux sociaux dans le but de discréditer le processus d’organisation des concours.
«Je voudrais rappeler que les acteurs chargés de l’organisation des concours sont attachés aux valeurs et principes d’équité, de transparence et d’égalité des chances pour tous les candidats», a-t-il conclu.
Le budget de l’organisation de ces concours s’élève à 2 764 869 000 F CFA, selon M. Sawadogo.
Par Daouda ZONGO
