La Confédération syndicale burkinabè (CSB) a, à l’occasion de son 43ème anniversaire, organisé mardi 19 septembre un don de sang, à l’issue duquel, elle attend une cinquantaine de poches de sang pour venir en aide aux personnes en besoin en vue de sauver leur vie.
Cet acte « c’est de prouver que notre organisation syndicale est solidaire de l’ensemble des travailleurs et de notre peuple », a affirmé le secrétaire général de la CSB, Olivier Guy Ouédraogo pour qui « le sang qui sera prélevé ira indistinctement à des personnes qui en ont besoin au sein de la population que ce soit des travailleurs, des femmes enceintes, des enfants malades ».
Le don de sang de ce jour a été motivé, selon M. Ouédraogo, « seulement » par « le leitmotiv que la Confédération syndicale burkinabè a. C’est-à-dire défendre les intérêts supérieurs des travailleurs tout en tenant compte des intérêts (du) peuple ».
« Nous ne regardons pas uniquement dans un seul sens. Nous regardons dans tous les sens parce que nous croyons effectivement qu’un Burkina prospère peut amener un mieux-être pour les travailleurs », a-t-il confié.
Pour Martin Ouédraogo, médecin généraliste au Centre régional de transfusion sanguine de Ouagadougou, cet acte est la bienvenue et a exhorté les populations à donner régulièrement un peu de leur sang.
Pour donner leur sang, les donneurs doivent suivre quatre étapes, a indiqué Martin Ouédraogo citant comme première étape « l’enregistrement des donneurs qui doivent avoir l’âge compris entre 18 et 60 ans. Mais si vous avez 50 ans et que vous n’avez jamais donné votre sang, vous êtes inapte. Le poids et l’âge vont ensemble par rapport à la quantité du sang qu’on va prélever dans l’organisme. Et il faut être en bonne santé apparente ».
Après l’enregistrement, les donneurs subissent « un entretien médical qui est la deuxième étape où on va évaluer leur état de santé. Une série de questions leur seront posées pour juger s’ils sont aptes pour passer au prélèvement », a poursuivi le médecin généraliste.
La troisième étape est celui du « prélèvement suivi de l’étape de la collation, où on va surveiller les donneurs pour voir s’ils n’ont pas de malaises », a dit Martin Ouédraogo qui note que « quelqu’un qui a déjà reçu du sang, ne peut pas en donner ».
Par Daouda ZONGO