Une équipe conjointe du Comité des droits de l’homme des Nations unies et du Centre pour les droits civils et politiques (CCPR Centre) a animé une conférence de presse, le 21 septembre à Ouagadougou, pour faire le point de son séjour depuis le 18 du même mois, dans le cadre d’une mission de suivi de la mise en œuvre des recommandations dudit comité.
De manière régulière, des Etats doivent présenter un rapport au Comité des droits de l’homme des Nations unies qui se charge de l’application du traité. Sur les vingt recommandations, trois sont classées prioritaires et le Burkina Faso doit rendre compte de sa mise en œuvre un an après. Il s’agit essentiellement des Droits des femmes, la traite des personnes et la question des groupes d’autodéfense.
L’objectif de cette mission au Burkina Faso est de poursuivre le dialogue constructif sur les droits civils et politiques avec les autorités publiques, d’échanger avec la société civile sur l’état des lieux des droits humains dans ce pays et d’échanger avec les partenaires techniques et financiers sur les modalités d’accompagnement afin de renforcer l’effectivité des droits humains.
Après plusieurs activités avec des institutions, des acteurs des organisations de la société civile et des représentations diplomatiques au Burkina, la mission a précisé qu’un rapport final des Organisations non gouvernementales (ONG) sur les droits civils et politiques au Burkina Faso sera rendu public dans les jours à venir.
Par Boureima DEMBELE