Les taux de succès au Baccalauréat et au Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) ont connu une baisse pour la session 2023 par rapport à l’année 2022 tandis que ceux du Certificat d’Etude Primaire (CEP) et de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels ont connu une hausse, selon un bilan détaillé fourni, le jeudi 20 juillet 2023, en conférence de presse, par le ministère en charge de l’Education nationale.
Le BAC et le BEPC 2023 n’ont pas donné comme en 2022. C’est ce que révèle le bilan fait ce jeudi 20 juillet 2023, en conférence de presse par le ministère en charge de l’Education nationale.
Selon le Département dirigé par Joseph André Ouédraogo, l’examen du Baccalauréat a enregistré, pour la session 2023, 51 139 admis sur 130 240 candidats présents. Ce qui représente un taux de succès de 39,27%. Un chiffre qui est en baisse par rapport à celui de la session 2022 qui était de 41,11%.
Quant à l’examen du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), sur 376 799 candidats inscrits, 79 937 ont été déclarés admis, selon les statistiques du ministère en charge de l’Education nationale. Un taux global de réussite de 38,27% qui est en baisse de 3,08% par rapport à l’année 2022 qui était de 41,35%.
Contrairement aux deux précédents examens scolaires qui ont connu une régression en 2023, le Certificat d’Etude Primaire (CEP) ainsi que l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels sont en hausse.
En effet, selon les données communiquées par le ministre Joseph André Ouédraogo aux journalistes, le CEP a enregistré, en 2023, 256 621 admis sur 360 226 candidats présents. C’est un taux de succès de de 71,24%, soit une hausse de 8,6% par rapport à 2022 qui était de 63,18%.
Au niveau de l’Enseignement et la Formation techniques et professionnels, sur 22 472 candidats présents, 16 983 sont déclarés admis au CAP et au BEP, soit un taux de succès de 75, 57%, qui fait ressortir une hausse de 6,52% comparée à celle de 2022 qui était de 69,05%.
Le ministre Joseph André Ouédraogo estime, pour sa part, que ces résultats, dans leur ensemble, «ne sont pas catastrophiques», soulignant que ces examens se sont déroulés dans un contexte sécuritaire difficile pour le Burkina Faso.
M. Ouédraogo reconnaît, toutefois, qu’il y a eu des «insuffisances» et des «difficultés» qui ont marqué l’organisation des examens scolaires de la session 2023. Il a notamment relevé la difficulté de maîtrise du logiciel de gestion des examens due, selon lui, aux mises à jour non effectuées ou mal appliquées par certains acteurs.
A en croire le ministre, cette situation a occasionné un retard dans la délivrance des convocations et dans la délibération de certains résultats avec parfois des erreurs et des reprises de délibérations. Il dit «s’excuser», pour les désagréments et a promis de mieux faire pour les années à venir.
Par Siaka CISSE