Le chef de la garde présidentielle du Niger, le général Tchiani s’est affiché, le vendredi 28 juillet 2023, comme le leader du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et par ricochet le nouvel homme fort de la République. Lors de cette allocution télévisée, le tombeur de Mohamed Bazoum donne les raisons de son coup de force militaire.
Au Niger, le fameux meneur du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a désormais un visage. En effet, c’est le chef de la garde présidentielle nigérienne, le général Abdourahamane Tchiani, qui a mis fin au pouvoir du président Mohammed Bazoum.
Le nouvel homme fort de Niamey a justifié son coup de force militaire par le d’effritement de l’espace territorial national.
«L’action du CNSP est motivée par la seule volonté de préserver notre chère patrie face, d’une part à la dégradation continue de la situation sécuritaire dans notre pays, et cela sans que les autorités déchues ne nous laissent entrevoir une véritable solution de sortie de crise, d’autre part la mauvaise gouvernance économique et sociale», a déclaré le général Tchiani.
Le leader du CNSP a également critiqué une approche du régime déchu qui, selon lui, «exclut toute véritable collaboration avec le Burkina Faso et le Mali, alors même que nous partageons avec ces deux pays voisins la zone du Liptako-Gourma dans laquelle se concentre aujourd’hui l’essentiel des activités des groupes terroristes que nous combattons», a ajouté l’homme fort du Niger.
Jusqu’à là, très peu d’informations circulèrent sur la personnalité de cet officier issu de l’armée de terre et qui passa pour «très discret». Le général Tchiani est arrivé à la tête de la Garde présidentielle, en 2021, sous le pouvoir du prédécesseur du président évincé, Mahamadou Issoufou.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
