Dans cette tribune parvenue à Wakat Séra ce mardi 1er août 2023, Assane Moumouni, un citoyen nigérien, sur la sortie du président russe qui a condamné le coup d’Etat et demandé le rétablissement de Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
« Les putschistes Nigériens qui veulent surfer sur le sentiment anti-français pour mobiliser la rue tout en espérant le soutien russe viennent d’épuiser leur dernière cartouche. En effet, la Russie, à travers, le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, vient de condamner le coup d’Etat du général Abdourahman Tchiani et demande le rétablissement « au plus vite » du Président Mohamed Bazoum dans ses fonctions de Chef d’Etat de la République du Niger.
C’est une première de voir un coup de force unanimement rejeté avec force et fermeté à travers la planète Terre. C’est aussi la preuve que le monde entier est unanime qu’aucun argument sérieux ne peut justifier cette forfaitaire du commandant de la garde présidentielle et une poignée d’individus qui lui sont acquis.
La prise de position du Kremlin est également un désaveu cinglant pour tous ces panafricanistes, activistes et autres propagandistes qui croyaient que les Russes allaient soutenir les autorités illégitimes du Niger et même s’opposer à l’intervention militaire de la CEDEAO qui se prépare activement.
Les panafricanistes à deux balles et autres partisans du moindre effort qui rêvaient de profiter de la situation du Niger pour se faire de l’argent facile avec des financements occultes afin de s’adonner à leur jeu favori sur les réseaux sociaux ont eu une douche froide: le Président Poutine ne suivra pas les errements du général putschiste et ses complices. En même temps, Vladimir Poutine envoie un message fort aux propagandistes africains et à tous ceux qui se sont autoproclamés pro-russes: ne comptez pas sur moi pour faire vos bêtises.
Toute lueur d’espoir s’estompe définitivement.
Il ne reste qu’une seule issue pour le commandant de la garde présidentielle nigérienne: remettre le pouvoir au Président Bazoum. Le compte à rebours a commencé. Il sera trop tard pour lui d’ici la fin de cette semaine.
Le camp de la démocratie va l’emporter sur celui des aventuriers qui n’ont rien à proposer au peuple. Le général Tchiani et ses complices sont simplement des assoiffés du pouvoir qui veulent utiliser les armes du peuple pour assouvir leurs ambitions personnelles en manipulant les faibles esprits. Cette fois, l’os est dur à avaler. Et la récréation est terminée. »
Assane Moumouni
Niamey, Niger