Le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet dernier par des militaires, a porté plainte pour «séquestration» contre les putschistes du Niger, devant la Cour de la justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le mercredi 20 septembre.
Les avocats de la famille de Mohamed Bazoum ont saisi la Cour de la justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), près de deux mois après le Coup d’Etat du 26 juillet.
Ils dénoncent entre autres «l’arrestation» et la «détention arbitraire» de Mohamed Bazoum, de son épouse Hadiza Bazoum et de son fils Salem Bazoum. Ils exigent leur «libération immédiate» à la réinstallation du président déchu dans ses fonctions régaliennes de Chef d’Etat légitime du Niger.
Le chef de l’Etat déchu, soutenu par la CEDEAO et la communauté internationale refuse de signer sa démission malgré la ferme volonté des militaires à ne pas négocier son retour aux affaires.
Après réception de la requête, la Cour de justice de la CEDEAO a notifié à la République du Niger, la partie défenderesse qu’elle a un mois pour produire un mémoire en défense.
Par Wakat Séra