Ceci est une tribune de l’éditorialiste Josué Bonkoungou revenant sur le blocage de la voie ferrée.
« Ce vendredi 24 novembre marque le 3e jour que les circulations ferroviaires sont toujours bloquées par des individus se s’autoproclamant responsables ou membres d’associations de commerçants des gares ferroviaires. Une appartenance pourtant non-reconnue par la Fédération desdites associations qui, par voies de courriers et de presse, s’est formellement démarquée des actes inciviques en cours.
Nous apprenons, des responsables du service d’exploitation du chemin fer, que les 2 containers frigorifiques, chargés de produits pharmaceutiques, à destination de Ouagadougou, sous le couvert de la Centrale d’Achat de Médicaments Essentiels et Génériques (CAMEG), restent toujours bloqués à Bingo. Malgré les négociations entreprises par les responsables de SITARAIL pour obtenir le passage de ces produits très sensibles et vitaux, les meneurs sont restés insensibles et inflexibles. Pourtant, les containers frigorifiques fonctionnent à l’aide de petits groupes électrogènes thermiques incorporés qui doivent être régulièrement alimentés en carburant. Ce blocage prolongé fait donc courir le risque d’un arrêt des groupes électrogènes et d’avarie des produits qui sont contenus dans les containers.
A noter que ces produits, avant toutes considérations, sont destinés aux firmes pharmaceutiques et structures sanitaires pour la prise en charge des populations.
Dans ce contexte difficile, où nos Autorités et forces patriotiques consentent d’énormes sacrifices pour ravitailler nos populations, un tel blocage d’un circuit d’approvisionnement, par des individus dont on ignore les motivations réelles, ne saurait être toléré. Selon des sources proches de l’activité, une plainte aurait été déposée auprès de qui de droit contre les auteurs, car l’obstruction ou blocage de la voie ferrée est un « crime » puni par la Police ferroviaire, compte tenu des dangers que ces actes font courir aux personnels et/ou passagers à bord du train et aux populations riveraines.
Vivement l’aboutissement rapide de cette plainte afin que la force régalienne s’exerce pour mettre un terme à cette situation désolante.
En photos, le train bloqué et la dénonciation de la Fédération légale. »
Tribune de Josué Bonkoungou (Éditorialiste)