Les membres du Réseau des journalistes et communicateurs pour le bien-être de l’Enfant et de la Femme (RJCEF), ont été formés, pour contribuer à la lutte pour une justice climatique, à l’occasion d’un déjeuner de presse, organisé le vendredi 29 décembre, à Ouagadougou, par Voix de Femmes qui met en œuvre le programme « Activistes africains pour la justice climatique » au Burkina Faso avec d’autres associations.
Le monde entier vit actuellement une crise climatique sans précédent à cause des gaz à effet de serre provoqués par les pays industrialisés depuis le 18e siècle qui ont provoqué des dérèglements climatiques. Alors que l’Afrique ne contribue que seulement « moins de 4% selon des chercheurs européens ». Selon des spécialistes de cette problématique, c’est à son corps défendant que le continent africain est celui, parmi les cinq, qui subit plus les effets néfastes du changement climatique.
Le vendredi 29 décembre, près de 30 journalistes ont été formés dans la capitale burkinabè par l’ONG Voix de Femmes, structure chargée de la mise en œuvre du programme « Activistes africains pour la justice climatique », en collaboration avec cinq autres associations.
« Cette activité doit contribuer à permettre aux journalistes que nous avons rassemblés ce matin à diffuser des informations que nous avons récoltées sur le terrain auprès de certains de nos membres que nous avons également formés », a indiqué Martin Kaboré, chargé de suivi et supervision à Voix de Femmes.
M. Kaboré qui est le chargé de la mise en œuvre de ce projet à Voix de Femmes a fait savoir que leur association a formé sur « le terrain plus de 6 000 femmes et jeunes sur la narration, la collecte et la diffusion des récits en vue d’interpeller les pouvoirs publics ».
La coordonnatrice du programme « Activistes africains pour la justice climatique » au Burkina, Ourératou Ouédraogo/Kambou, a déclaré que leur lutte vise à amener les populations à comprendre le phénomène, ses crises qu’on est en train de vivre actuellement, les causes de ces crises et renforcer les moyens d’existence des communautés. « Nous généralement, on milite pour l’adaptation parce qu’on doit vivre », a-t-elle soutenu, appelant les pays industrialisés à « reconnaître leur tort et mener des actions pour renforcer les capacités d’adaptation des communautés qui ne sont pas responsables ».
Par Bernard BOUGOUM