L’Université de l’Unité Africaine (UA) est bénéficiaire des codes d’utilisation de African Global Logistics (AGL), pour accéder à la bibliothèque numérique. Le directeur général de l’UA, Alioune Benga, a déclaré que cet acte du groupe AGL permettra aux étudiants de « décupler » leurs connaissances. La cérémonie de remise desdits codes, au nombre de 1 000, à trois universités s’est déroulée, ce vendredi 2 août 2024, au sein de l’université de l’intégration africaine.
La coopération entre le groupe African Global Logistics (AGL) et l’Université de l’Unité Africaine (UA) s’est raffermie davantage, ce vendredi 2 août 2024. En effet, le groupe AGL, hôte du jour de l’université de l’intégration africaine, a fait œuvre utile aux étudiants burkinabè en procédant, lors d’une cérémonie, à des remises officielles de codes d’utilisation de sa bibliothèque numérique. Des remises d’enveloppe à chaque université et des remises des fiches d’attribution à trois étudiants ont été faites.
Avec le LMD, l’étudiant « doit lui-même chercher à comprendre les cours »
Pour le directeur général de l’UA, Alioune Benga, ces codes d’utilisation de AGL viennent à point nommé parce que le système Licence Master Doctorat (LMD) a ses exigences et la Bibliothèque numérique va leur permettre de les remplir, car l’évaluation se fait en crédits. « Le travail personnel de l’étudiant est important parce qu’il doit lui-même chercher à comprendre les cours, chercher à se documenter pour décupler ses connaissances », a soutenu M. Benga qui a ajouté que le fait que leur partenaire de longue date, AGL, ait « pensé à (eux) démontre de la vitalité de (leur) collaboration » avec le groupe.
Il a espéré, dans ce sens, une « continuité de la collaboration pour servir les étudiants à qui AGL apporte ce soutien énorme pour qui connait aujourd’hui le rôle primordial de la recherche et de la documentation » dans le système de l’enseignement.
La Bibliothèque numérique vise à permettre à ses utilisateurs d’accéder « à près d’un million de livres »
Cette action de AGL montre la volonté du groupe à participer à la formation de la jeunesse africaine en général et particulièrement au Burkina où les universités en ont le plus besoin, afin que le groupe participe à la formation des cadres. Pour cette première phase, selon les donateurs, les codes ont une durée d’un an d’abonnement. Les bénéficiaires peuvent y accéder même sans la connexion.
Selon le Directeur des Ressources Humaines (DRH) du groupe AGL, Joachim Ouédraogo, le choix des trois universités que sont les Universités publiques, Thomas Sankara et l’Institut burkinabè des arts et des métiers (Ibam), et l’UA, seule université privée, s’explique par le partenariat que sa société entretient avec ces écoles. « Nous sommes déjà en partenariat dans le cadre des conventions de stages, notamment », a-t-il dit, expliquant qu’AGL a d’abord souscrit, pour l’ensemble de ses salariés et pour toute leur famille, à des abonnements.
« On s’est rendu compte qu’on pouvait avoir une certaine solidarité avec d’autres structures que sont des universités, notamment des étudiants qui en auront le plus besoin. C’est en ce sens qu’on a obtenu 1 000 abonnements pour 1 000 étudiants. Alors, on a essayé de voir autour de nous les structures avec lesquelles nous sommes déjà en partenariat », a soutenu Joachim Ouédraogo.
La Bibliothèque numérique vise à permettre à ses utilisateurs d’accéder « à près d’un million de livres, de documentation ». « On a tous les domaines de savoir qu’on veut rechercher dedans, (notamment) l’économie, les mathématiques, les aspects de jeunesse, le développement personnel, la culture et même les bandes dessinées. Toutes les informations s’y trouvent », a affirmé le DRH du groupe AGL.
A travers cet acte, le groupe voudrait contribuer à la formation des étudiants qui « sont d’ailleurs le vivier dans lequel nous ponctionnons pour nos entreprises. Donc, il est de notre devoir de contribuer dans une certaine manière à ce que leur formation puisse atteindre le niveau souhaité », a-t-il insisté, notant que, peut-être, la « forte utilisation » de la Bibliothèque numérique fera en sorte que AGL renouvelle l’abonnement.
« Cette bibliothèque est une mine d’or qu’il faut exploiter »
Pour les représentants des écoles bénéficiaires, leurs mots se sont résumés en des remerciements envers leur donateur et partenaire.
Le Pr Gilbert Bayili, directeur de l’Institut burkinabè des arts et des métiers (Ibam) a « invité les étudiants à … utiliser cette bibliothèque parce que c’est vraiment une mine d’or qu’il faut exploiter ».
Pour le représentant du président de l’université Thomas Sankara, Pr Romuald Kinda, l’UTS « a une particularité » car elle prend en compte les écoles de Dori et de Tenkodogo dont leurs étudiants seront bénéficiaires pour améliorer leurs connaissances.
Il faut souligner que les trois universités disposent chacune d’une bibliothèque mais pas assez fournie comme leur nouvelle offre, selon leurs responsables.
Des étudiants apprécient le geste du groupe AGL
« Nous devons écrire notre rapport parce que nous sommes en fin de cycle et on aura vraiment besoin de cette bibliothèque », a réagi Yasmine Ouattara, étudiante en 3e année de Banques et Finances à l’UA, sur l’importance du geste de AGL.
Mariam Nagabila, étudiante en 2e année en Assurances, Banques et Finances à l’Ibam, a, quant à elle, signifié que les codes qu’ils ont reçus vont « beaucoup aider » les étudiants, surtout qu’ils pourront accéder à cette bibliothèque hors connexion. « Elle va nous aider à approfondir nos recherches », s’est rejoui Mlle Nagabila.
Selon la répartition, l’UA a reçu 500 codes d’utilisation, 500 pour l’UST et 500 pour l’Ibam.
Par Bernard BOUGOUM