CANAL+ Burkina a organisé, le mercredi 31 juillet 2019, à Ouagadougou, une cérémonie de remise symbolique de casques à son personnel, dans le but de sécuriser les travailleurs en cas d’accident de circulation.
Cette activité de remise de casques, s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation sur la sécurité routière. «Nous avons pris l’initiative depuis l’année dernière de sensibiliser nos collègues et l’opinion publique, sur l’importance d’avoir un comportement responsable sur la route», a déclaré le directeur général de CANAL+ Burkina Aymé MAKUTA. Pour le patron de CANAL+ Burkina, «quand on voit les milliers de motos qui circulent dans la ville de Ouagadougou, cela indique que la responsabilité commence par, montrer l’exemple, et montrer l’exemple c’est de pouvoir porter son casque tous les jours».
Selon M. MAKUTA, cet exercice va continuer avec l’ensemble de ses collègues au Burkina Faso. «Ensuite, nous allons sélectionner une école autour de notre siège à qui nous allons donner des casques», a ajouté le DG de cette société citoyenne qui contribue au mieux-être des populations au sein desquelles elle est profondément implantée.
Pour CANAL+ Burkina «la meilleure responsabilisation c’est quand on en a conscience et qu’on s’approprie cette initiative». C’est dans cette logique que son premier responsable a signifié que les délégués du personnel seront associés à cette campagne de sensibilisation dans le but de «continuer de rappeler l’importance d’avoir le casque, de préserver la vie, parce qu’elle est précieuse».
«C’est progressivement qu’il faut amener les gens vers cette culture de port du casque», a soutenu le directeur des relations publiques de CFAO, Aboudrahim DOUGOURI, lors du lancement de cette campagne citoyenne «Je porte mon casque».
«Nous interpellons tout un chacun à penser au casque en sortant de chez lui», a rappelé, à bon escient, M. DOUGOURI, en précisant dans la même lancée que «le port de casque, aujourd’hui, est un phénomène de société dans lequel l’Etat même est engagé». D’où l’engagement de CFAO dans cette campagne de sensibilisation pour contribuer à susciter un changement de comportement.
La consultante Bintou DIALLO, elle, remettra une couche supplémentaire sur cette importance de la sensibilisation et de la responsabilisation en indiquant que «la sécurité routière n’est pas seulement l’affaire de ceux qui sont à moto. C’est aussi l’affaire de celui qui est en voiture, en camion». Pour elle, chacun doit s’impliquer dans la sensibilisation car en cas d’accident, «les impacts, ce n’est pas seulement sur l’individu concerné».
Dame DIALLO n’a pas manqué de révéler que les conséquences de l’accident, surtout les chocs mortels, sont néfastes non seulement pour l’intéressé et sa famille, mais aussi pour le pays en général. «Si un peuple ne peut pas apprendre à préserver la vie, il ne peut pas apprendre à développer un pays», a conclu Bintou DIALLO.
En rappel, au Burkina Faso, au moins 5 000 personnes meurent par an, dans des accidents de la circulation, selon les données 2013 de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). En 2017, la brigade des sapeurs-pompiers a, quant à elle, dénombré à Ouagadougou 6 452 cas d’accidents, dont 6 230 concernent les engins à deux roues et 2 864 personnes ont été touchées à la tête.