Le coordonnateur national du Cadre d’expression démocratique (CED), Pascal Zaïda a demandé ce 2 mai 2018 au cours d’une conférence de presse que son organisation a animée à Ouagadougou que la justice militaire «libère» le colonel Auguste Barry, incarcéré fin décembre 2017, soupçonné d’avoir fomenté une « tentative de déstabilisation » du pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré.
Comme certains Burkinabè, M. Zaïda dit attendre d’être «édifié» sur les accusations qui pèsent sur le colonel comme l’avait promis lors d’une conférence de presse, l’ex-ministre de la Sécurité, Simon Compaoré. Pour lui, si la justice ne dispose pas d’éléments contre M. Barry, elle devra libérer l’ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité sous la Transition politique.
Pascal Zaïda a signifié aux journalistes que malgré le fait que sous la transition, le ministre Barry lui « a fait du mal », il lui rendra visite à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA)où il croupit depuis le 3 janvier 2018.
Par ailleurs, Pascal Zaïda a laissé entendre que le ministre d’Etat Simon Compaoré, veut acheter son silence en tentant de le « corrompre ». Il dit à cet effet détenir des « preuves » dont il pourra se servir si l’intéressé veut nier.
Par Mathias BAZIE
