Le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) souhaite que «des investigations poussées soient faites» dans le cadre de l’affaire dite de charbon fin pour que le «droit soit dit». C’est ce qu’a dit son premier responsable Simon Compaoré, face à la presse le mardi 15 octobre à Ouagadougou.
Le président par intérim du MPP, Simon Compaoré, qui a rappelé qu’«il y a un problème qui est posé au niveau du charbon fin et ça fait l’objet d’investigations», a noté que c’est maintenant l’affaire de la justice. Le parti du président Roch Marc Christian Kaboré «souhaite que des investigations poussées soient faites et que le droit soit dit. C’est tout», a indiqué M. Compaoré.
«Si le droit est dit et qu’il y a des mesures à prendre, qu’elles soient prises, dans l’intérêt des Burkinabè. Si le ministre (Oumarou Idani) est fautif, personne ne trouvera à redire. Il sera responsable de ses propres turpitudes. S’il n’est pas coupable également, ceux qui veulent qu’il soit coupable, c’est en vain qu’ils vont attendre», s’est voulu sans langue de bois, Simon Compaoré, connu pour son franc-parler.
Quant aux récentes déclarations du ministre Idani, accusé dans cette affaire, qui feraient polémiques, le président par intérim du MPP, a affirmé que «c’est vrai que celui qui a parlé est un ministre, un camarade du parti, mais, ce n’est pas tout ce que les camarades du parti disent qu’ (ils sont) obligés d’épouser».
Sur l’affaire du charbon fin, le ministre Oumarou Idani devait «tout simplement, comme nous, dire : que la justice fasse son travail».
De l’avis de Simon Compaoré, «les turpitudes des autres» ministres ayant géré le département de la mine ne peuvent pas être prises pour «justifier sa (Idani) propre situation».
Il a terminé sur le sujet en interpellant la justice à faire la lumière sur cette affaire.
Par Bernard BOUGOUM