Dans l’affaire relative à l’extradition de François Compaoré cité dans l’assassinat de Norbert Zongo, la défense du frère de Blaise Compaoré invoque, entre autres, une motivation politique de cette autorisation d’extradition, et l’absence de garantie de sécurité pour ses avocats français.
Pour ce faire, les conseils de l’ancien « petit président » ont demandé ce 18 décembre 2020 au Conseil d’État français de transmettre au Conseil constitutionnel de France une question prioritaire de constitutionnalité. La décision en délibéré pourrait être rendue d’ici trois semaines, en théorie, peut-être d’ici la fin de l’année, selon Me Briard, l’un des avocats de François Compaoré, sur RFI.
François Compaoré est accusé dans l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo, le 13 décembre 1998, qui enquêtait alors sur la mort du chauffeur de François Compaoré, David Ouédraogo.
Par Wakat Séra