Dans le cadre de l’affaire dite Thomas Sankara, les services d’Etat français ont remis un ensemble de documents déclassifiés relatifs.
Cela a été possible suite à la Commission rogatoire internationale initiée par le juge d’instruction au Tribunal militaire de Ouagadougou, François Yaméogo, selon des médias qui expliquent que toutes les demandes de transmission de documents d’archives ont été examinées « favorablement ».
Il ressort la précision que le troisième lot d’archives, portants sur le ministère de l’Intérieur vient d’arriver et sera transmis à la Justice militaire.
Il est composé, a-t-on appris de huit documents de la direction générale de la Police nationale. Plus précisément il y a des archives du Service de coopération technique internationale, du Service du Coopération policière et gendarmique, qui étaient logé à l’Ambassade de France au Burkina au moment des faits. Il est dénommé de nos jours direction centrale de la coopération internationale.
Les autres documents étaient détenus par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).
Par Wakat Séra
