Accueil A la une Affaires véhicules de la mairie de Ouaga: des conseillers municipaux se constituent...

Affaires véhicules de la mairie de Ouaga: des conseillers municipaux se constituent « plaignants »

0
Une vue des conseillers ayant animé le point de presse

Des conseillers municipaux de la ville de Ouagadougou issus de partis politiques de l’opposition ont animé une conférence de presse ce 25 juin 2020. Il s’est agi pour eux de fustiger la gestion de la commune de Ouagadougou par le maire Armand Pierre Béouindé. Aussi, ils veulent se constituer « plaignants » dans l’affaire de véhicules à polémiques.

Selon les animateurs de la conférence de presse, représentant de la NAFA, UPC et CDP, qui ont dit porter la voix de l’ensemble des élus municipaux des partis politiques d’opposition siégeant à l’Exécutif territorial, ils n’ont pas voulu participer à une session que le maire a convoquée « pour l’adoption de son compte de gestion et de son compte administratif ».

Ils expliquent que leur démarche a respecté toutes les procédures. Dans ce sens, ils font savoir qu’ils avaient contesté, à travers une lettre, la tenue de la session convoquée le 10 juin. Et c’est cette session qui devait adopter, entre autres, le compte de gestion 2019, le compte administratif 2019 et le budget supplémentaire 2020.

Les élus de l’opposition disent avoir dénoncé le fait que des conseillers ont été exclus alors qu’ils avaient le droit de siéger. Aussi, ils relèvent le fait que la moitié des membres n’était pas représentée , ce qui, de leur avis, est une violation du « principe de l’article 238 du Code général des collectivités territoriales ».

Pour l’histoire des véhicules, ces conseillers de l’opposition accusent le maire « d’abus de confiance, et d’usage de faux » pour n’avoir pas pris en compte les amendements avant la signature du contrat ». Ils ajoutent également qu’un « accord pour agir n’est pas un accord pour mal agir ». Pour toutes ces raisons, les conseillers de l’opposition veulent se « constituer plaignants dans les jours à venir » dans cette affaire déjà sur le bureau du procureur du Faso.

Par Boureima DEMBELE