La 65ᵉ Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO s’est tenue le 7 juillet 2024, à Abuja. Au cours de cette rencontre, l’institution a exprimé sa préoccupation par rapport au « spectre des guerres par procuration dans la région, résultant de la concurrence géopolitique et géostratégique renouvelée qui y prévaut ».
La Conférence qui « réaffirme son engagement indéfectible en faveur de la bonne gouvernance et de l’ordre constitutionnel », a exhorté, notamment, le Gouvernement gambien et les parties prenantes à accélérer l’adoption de la nouvelle Constitution. En ce qui concerne le Ghana, la Conférence dit prendre note des préparatifs des élections générales du 7 décembre 2024 et encourage le Gouvernement et les parties prenantes au processus électoral à continuer d’accorder la priorité à l’inclusivité, à la transparence et à la recherche de consensus en vue de la conduite pacifique des élections, afin de renforcer davantage la culture.
Pour ce qui est de la situation avec l’Alliance des États du Sahel (AES), « la Conférence exprime sa déception face au manque de progrès dans les interactions avec les autorités du Burkina Faso, du Mali et du Niger et instruit le Président de la Commission de faciliter une approche plus vigoureuse conformément aux décisions du Sommet Extraordinaire du 24 février 2024 ». « En outre, la Conférence demande à la Commission d’élaborer un plan d’urgence prospectif à son intention pour faire face à toutes les éventualités dans les relations avec les pays de l’AES, en tenant compte des exigences de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO de 1993. En outre, la Conférence instruit la Commission de soutenir tous les efforts de médiation en cours en vue de mettre fin aux tensions entre la République du Bénin et la République du Niger », selon le communiqué final.