La présidente du Parlement en Afrique du Sud, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a été arrêtée, dans la matinée du jeudi 4 avril 2024, dans le cadre d’une enquête pour corruption, selon le porte-parole du parquet national sud-africain Henry Mamothame, à nos confrères de l’AFP.
Nosiviwe Mapisa-Nqakula qui avait annoncé, le mercredi 3 avril 2024, sa démission de la présidence du Parlement sud-africain, «compte tenu de la gravité des accusations très médiatisées» dont elle fait l’objet, s’est rendu d’elle-même à la police.
Elle est accusée de corruption sur des faits qui datent à l’époque où elle occupait le poste de ministre de la Défense (2014-2021). Selon des médias locaux, Mme Mapisa-Nqakula, 67 ans, est accusée d’avoir reçu 2,3 millions de rands comme pots-de-vin.
Son domicile avait été perquisitionné, il y a deux semaines de cela. Et elle avait fait recours en urgence dans le but d’éviter son arrestation. Un recours qui a été rejeté le mardi 2 avril 2024 par la justice.
Par Wakat Séra