A partir de ce 15 février, c’est l’actuel leader de l’ANC, Cyril Ramaphosa, qui s’assoit sur le fauteuil présidentiel, en Afrique du Sud. Il a été élu, sinon désigné par le parlement de son pays (puisqu’il n’y a pas eu d’élection à proprement parler).
Le nouveau président doit prêter serment dans la foulée et un travail important l’attend.
Il va devoir nommer un nouveau gouvernement, relancer l’économie et surtout tenter d’unifier le parti au pouvoir, en vue des élections de mai 2019. Devant le parlement, lors de son premier speech juste après son « élection », il a dit vouloir « travailler pour ne pas décevoir ».
Quant à Jacob Zuma qui a annoncé sa démission hier mercredi peu après 22h, selon RFI, il quitte le pouvoir humilié, poussé vers la sortie par son propre parti.
Il reste membre de l’ANC et compte contribuer au mouvement, comme il l’a dit ce mercredi soir. Mais pour l’instant, il a d’autres priorités.
Il est très affaibli, d’autant qu’il risque de se faire rattraper par la justice dans les mois qui viennent. Empruntera-t-il le chemin à l’envers par rapport à celui de Nelson Mandela, c’est-à-dire de la présidence à la prison… Plus de 700 chefs d’accusation, c’est beaucoup!
Par Boureima DEMBELE