L’ancien président de l’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a été radié, le lundi 29 janvier 2024, du Congrès national africain, plus connu sous l’acronyme anglais ANC, selon le secrétaire général du parti panafricain, Fikile Mbalula.
L’ex-chef d’État sud-africain, Jacob Zuma, a été suspendu, le lundi 29 janvier 2024, de l’African National Congress (ANC) dont l’équivalent en français est le Congrès national africain.
«Zuma et d’autres dont la conduite est en conflit avec nos valeurs et nos principes se retrouveront en dehors du Congrès national africain (ANC)», a déclaré le secrétaire général du parti politique sud-africain, Fikile Mbalula.
Quatrième président de l’Afrique du Sud démocratique, bien évidemment après le tout premier, Nelson Mandela, M. Zuma avait laissé entendre qu’il ferait campagne pour un nouveau petit parti de gauche radical, Umkhonto We Sizwe (MK) qui signifie «Fer de lance de la nation». Un nom qui rappelle l’appellation exacte de la branche militaire de l’ANC pendant la période de l’apartheid.
Pour rappel, élu en 2009 à la tête de l’État sud-africain, Zacob Zuma a dû quitter, en 2018, le pouvoir de la Nation arc-en-ciel suite à des multiples affaires de corruption.
Par la suite, l’ex-président s’est brouillé avec le parti qu’il a lui-même dirigé. Membre de l’Internationale socialiste, la formation fondée, en 1912, à Bloemfontein pour défendre les intérêts de la majorité noire contre la minorité blanche, gouverne le pays depuis la fin de l’apartheid.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
