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Agression de journaliste par un gendarme : une plainte à la justice en vue

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Les responsables de l'AJB et du SYNATIC ont discuté avec les journalistes sur la sécurité des reporters et les conditions de vie des travailleurs des médias (photo d'archives)

Conjointement, l’Association des journalistes du Burkina (AJB) et le Syndicat national des travailleurs de l’information et la culture (SYNATIC) ont décidé de porter plainte suite à l’agression de Guézouma Sanogo, journaliste, par un Gendarme à Kaya lors de la Journée nationale du paysan.

Finalement le gendarme qui a agressé le journaliste Guézouma Sanogo devra s’expliquer devant la justice, ainsi en ont décidé l’AJB et le SYNATIC. Ils l’ont fait savoir au cours d’une assemblée générale qui a réuni des journalistes de la presse privée et ceux des organes publics.

Au cours de la rencontre, il a été largement question de la sécurité des reporters et les conditions de vie et de travail de ceux-ci. Des propositions ont été formulées et une feuille de route sera dressée et soumise aux autorités du pays.

Une vue des journalistes présents à la rencontre

Au titre des propositions, des journalistes ont suggéré le boycott pur et simple des activités au cours desquelles l’un des leurs subit une agression physique ou verbale. Il a également été proposé d’adresser une correspondance au président du Faso, au ministre de la Défense et au chef d’Etat-major des Armées sur le sujet.

Cette rencontre qui a réuni des aînés de la profession, comme des plus jeunes, a recommandé la création d’un comité d’éthique qui va statuer sur ce genre de cas afin de donner la conduite à tenir. En tous les cas, il s’agit, ont dit les journalistes présents à l’unisson, de faire respecter ce corps de métier.

Boureima DEMBELE