A la suite des agressions çà et là constatées au Burkina ces derniers temps, contre les enseignants, le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), condamne les violences et rappelle que « le domaine scolaire est inviolable ».
Déclaration
Le 24 janvier 2019 une directrice d’école fût agressée à Mogtédo dans le Ganzourgou, plutôt, le 22 janvier 2019, deux enseignants de l’école primaire publique de Farakan A, à Bobo Dioulasso ont été agressés par des parents d’élèves. En attendant que la Justice puisse situer les responsabilités, le Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales tient à condamner ces actes dont les victimes sont ceux qui donnent le savoir à nos enfants. Ces incidents qui ne sont pas les premiers du genre ternissent non seulement l’image de notre système éducatif mais aussi mettent en mal les valeurs de civisme que nous inculquons aux enfants. Par ailleurs, le Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales rappelle qu’il existe un texte qui protège le domaine scolaire.
En effet, le DECRET n* 926/PRES/PM/MATDSI/MJDHPC/MINEFID/MENA DU 03 octobre 2016 portant PROTECTION DU DOMAINE SCOLAIRE stipule en sont CHAPITRE 2, ARTICLE 5 que le domaine scolaire est inviolable. Aucun individu autre que les enseignants, les apprenants et les personnels qui travaillent dans les structures éducatives, ne peut y pénétrer à quelque moment que ce soit, soit sans autorisation du premier responsable de la structure éducative, à des desseins autres que de renseignements en rapport avec la vie scolaire. L’ARTICLE 13 précise que sont constitutifs d’atteinte morale aux enseignants : les menaces quelle que soit leur forme, les injures, la divulgation de la vie privée, la diffamation et les actes d’humiliations.
En son ARTICLE 14, le décret indique que sans préjudice des sanctions civiles et pénales conformément aux Codes Civil et Pénal, la violation des dispositions du présent décret est passible d’une peine d’amende de 300.000 FCFA A 1.500.000FCFA. En outre le Ministère en charge de l’éducation tient à rassurer les acteurs de l’éducation qu’elle suit la situation de près et fait confiance à la justice burkinabè quand à un règlement conséquent de ces incidents.
Direction de la communication et de la presse ministérielle/MENA