La compagnie de transport aérien Air Burkina est l’une des sociétés sur lesquelles le choix de l’Etat burkinabè s’est porté pour convoyer en terre sainte de la Mecque la moitié des pèlerins aptes à accomplir cet important pilier de l’Islam. Cette option prise par le gouvernement du Burkina Faso repose sans doute sur des critères bien déterminés. De source proche du dossier, la rigueur et la constance qui sont les priorités de Air Burkina ont largement milité en faveur de la compagnie qui aura connu, il faut le reconnaître, quelques bas ces derniers temps, difficultés liées à sa restructuration. Mais, les premiers responsables et le personnel de la compagnie dont les préoccupations premières sont la sécurité et le confort des passagers, ayant décidé de retrouver le cap des performances, se sont donné les outils nécessaires à leurs nouvelles ambitions.
C’est dans cette logique de renouer avec les résultats exceptionnels qui ont été les siennes durant maintenant plus de cinquante ans, que Air Burkina est déterminé à relever ce premier gros challenge de son nouvel envol qu’est le transport des fidèles musulmans en Arabie Saoudite. Pour ce faire, la compagnie a mis en place un comité d’organisation du Hadj en son sein, présidé par Blaise Sanou, le directeur général himself. Le coordonnateur de cette structure n’est autre que le chevronné professionnel de l’aérien, Ali Diallo. Et c’est avec le dévouement du reste de l’équipe que ce «comité Air Burkina» pour le Hadj 2018 entend gagner le pari d’un transport agréable et sécurisé pour les futurs pèlerins, à l’aller comme au retour. Du reste, le calendrier détaillé des vols du Hadj 2018, de Ouagadougou et Bobo Dioulasso, devrait être bientôt disponible, en ce qui concerne le transport des passagers qui feront le voyage de foi, portés par «les racines et les ailes de l’Afrique de l’ouest».
Par Wakat Séra