Le gouvernement burkinabè et la hiérarchie d’Air Burkina ont signé le jeudi 11 mai 2017 à Ouagadougou, un contrat de cessation de la gestion de la compagnie par le Fonds AKFED au profit du gouvernement burkinabè. La cérémonie de signature du contrat de cession s’est déroulée le jeudi 11 mai 2017, dans la salle de réunion du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
Après s’être retiré de la gestion de plusieurs compagnies telles que la compagnie Air Côte d’Ivoire, Air Ouganda et Air Italie, le Groupe Aga Khan pour le Développement Economique (AKFED) se désengage de la gestion d’Air Burkina. Dans le cadre de sa stratégie de groupe, par lettre datée du 13 juin 2016, le Groupe Aga Khan pour Développement Economique (AKFED) a exprimé son souhait de se retirer de la gestion d’Air Burkina en juin 2016, et de céder ses parts à l’Etat à un (1) franc symbolique.
A cette cérémonie de signature de cession d’actions, l’Etat du Burkina Faso était représenté par Souleymane Soulama et Edith Clémence Yaka, respectivement ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, et ministre déléguée auprès du ministre de l’Economie, des finances et du développement, chargée du Budget. Le groupe AKFED avait pour représentant Mahmoud Rajan, Directeur général adjoint.
Dans son allocution, le ministre Souleymane Soulama a, au nom du gouvernement du Burkina Faso, adressé sa reconnaissance au Prince Aga Khan qui a accepté de laisser au gouvernement le temps de se préparer pour la reprise de la gestion d’Air Burkina en agréant les reports sollicités par l’Etat. Pour le Ministre, aujourd’hui, c’est une nouvelle page de l’aviation qui se tourne dans notre pays avec la signature du contrat de cession d’actions entre le Burkina Faso et Aérienne De Participation d’une part, et d’autre part par la signature de l’avenant au contrat de sous-location d’aéronefs entre Air Burkina et Finaircraft.
L’annonce du retrait d’AKFED a suscité des inquiétudes légitimes quant au risque de rupture d’exploitation, mais cette exploitation continuera grâce à la volonté manifeste des deux parties, à savoir l’Etat et AKFED. Le gouvernement a pris toutes les dispositions nécessaires et travaillera à insuffler à Air Burkina un dynamisme nouveau, source de progrès, a dit le ministre Soulama au cours de son allocution. Il soutient par ailleurs que le développement du Burkina Faso passe par le développement du transport aérien et à ce titre, le gouvernement fera tout pour que Air Burkina vole toujours plus haut et plus loin.
Le ministre Soulama a saisi l’opportunité pour saluer la contribution éminente du comité interministériel composé des cadres venant de la Présidence du Faso, du Premier Ministère et des ministères en charge des Transports, des Finances, du Commerce ainsi que du Travail et de la Protection Sociale, qui n’ont pas marchandé leurs participations aux rencontres préparatoires et aux séances de négociations avec AKFED, six mois durant.
Service Communication Air Burkina et la DCPM du Ministère des Transports